vendredi 1 mars 2019

[Decoin, Didier] Une Anglaise à bicyclette






J'ai beaucoup aimé

Titre : Une Anglaise à bicyclette

Auteur : Didier DECOIN

Editeur : Stock

Parution : 2011

Pages : 375








Présentation de l'éditeur :

Tout commence par un massacre d’Indiens en décembre 1890 dans le Dakota du Sud. Jayson Flannery, un photographe anglais veuf de son état, recueille une petite fille de trois ans dont la mère a été victime du massacre. Il songe bien sûr à confier Emily à un orphelinat, s’apprête à reprendre son paquebot pour l’Angleterre, mais il ne repartira pas seul et décide d’enlever la petite Emily aux soeurs qui l’ont prise en charge.
On les retrouve tous les deux dans un manoir du Yorkshire où Jayson a toujours vécu. Emily grandit, va à l’école, apprend à lire. Tous dans le village se posent mille questions à son sujet. Jayson l’a-t-il adoptée, kidnappée ? Viendra-t-on un jour la chercher ? Un policier mène son enquête, s’obstine et s’entête à rechercher les véritables origines d’Emily...
 

Avis :

Un très bon cru de Didier Decoin, mais pourtant, pas de coup de coeur cette fois, en raison d'une petite déception sur la seconde moitié du livre. 
La relation du sauvetage de la petite Amérindienne Ehawee après le massacre de Wounded Knee, de son adoption par un photographe anglais, de ses difficultés d'intégration dans un village de la campagne britannique est passionnante. Sa passion pour la bicyclette est très intéressante en raison des réactions risibles qu'elle suscite : qu'une femme pédale est alors inconvenant, pire, jugé préjudiciable pour la santé psychique et sexuelle féminine. J'ai moins accroché à la partie évoquant la passion du spiritisme de Conan Doyle et la supercherie "paranormale" de deux fillettes. 
Au global, ce roman a tellement de facettes : le sort des Indiens, l'adoption d'une petite indienne dans l'Angleterre Victorienne, la photographie, la perversité supposée à l'époque de la pratique féminine de la bicyclette, le spiritisme et Conan Doyle..., qu'il m'a semblé manquer d'unité et surtout, d'un je ne sais quoi de crédibilité sur le dernier tiers. En conclusion, un très bon roman, qui rate de peu le coup de coeur chez moi. (4/5)

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