J'ai beaucoup aimé
Trilogie : Le crépuscule des rois
Titre : La Rose d'Anjou (T1)
Auteur : Catherine HERMARY-VIEILLE
Editeur : Albin Michel
Parution : 2002
Pages : 370
J'ai beaucoup aimé
Trilogie : Le crépuscule des rois
Titre : Reines de coeur (T2)
Auteur : Catherine HERMARY-VIEILLE
Editeur : Albin Michel
Parution : 2003
Pages : 498
J'ai beaucoup aimé
Trilogie : Le crépuscule des rois
Titre : Les lionnes d'Angleterre (T3)
Auteur : Catherine HERMARY-VIEILLE
Editeur : Albin Michel
Parution : 2004
Pages : 448
Présentation de l'éditeur :
Tome 1 : La Rose d'Anjou
1465. La fin du Moyen Âge, l'aube de la Renaissance. Entre l'Angleterre,
la France et les Flandres, rois, reines, grands seigneurs et
aventuriers se déchirent pour le pouvoir. Une époque sombre et mystique,
fastueuse et violente, que hantent des personnages hors du commun : des
femmes jolies et ambitieuses, comme Marguerite d'Anjou, fille du roi
René, et la parvenue Elizabeth d'York, des enfants à la dramatique
destinée, comme les deux fils du roi Édouard IV, étouffés à la Tour de
Londres sur ordre de leur oncle, le très controversé Richard III. La
mort tragique de l'ultime descendant des York met un terme à la
sanglante guerre des Deux Roses qui opposa de 1455 à 1485 les cousins
ennemis, les Lancastre et les York. Héroïsme, lâchetés, amours
voluptueuses ou passionnées créent un univers inoubliable, entre ombre
et lumière, rédemption et damnation, que ressuscite Catherine Hermary-Vieille avec la rigueur historique d'une biographe et le talent sensuel d'une romancière, dans la lignée des Rois maudits.
Tome 2 : Reines de coeur
Figures romantiques, passionnées, solitaires et tragiques, quatre reines
- Margaret, Mary, Catherine et Anne - évoluent autour du roi Henry
VIII, personnage autoritaire, sensuel, tyrannique et flamboyant.
Margaret, sa soeur aînée, devient, à quatorze ans, reine d'Écosse,
tandis que Mary, sa cadette, épouse à dix-neuf ans un Louis XII
vieillissant qui la fait reine de France. Longtemps, Catherine d'Aragon
luttera pied à pied pour ne pas se laisser balayer par la passion
montante de son mari Henry VIII pour l'intelligente, l'ambitieuse, la
trop séduisante Anne Boleyn. Quatre femmes, quatre destins aux antipodes
les uns des autres, mais communément marqués par une lutte obstinée
pour aimer et être aimées, connaître le bonheur, objectif fascinant et
fuyant. Ces Reines de coeur sont les figures de proue d'une Renaissance
qui transforme l'Europe politiquement et artistiquement, et qui ouvre
aux femmes les portes du pouvoir dont leurs filles et petites-filles
vont s'emparer pour le meilleur comme pour le pire. Après La Rose
d'Anjou, Catherine Hermary-Vieille
poursuit avec une sensibilité, une précision et une liberté romanesque
remarquables cette fantastique saga historique, inscrite au coeur d'une
époque violente : Le Crépuscule des Rois.
Tome 3 : Les lionnes d'Angleterre
Peut-on imaginer histoire plus riche en rebondissements et en violences
que celle du règne d'Henry VIII ? La Renaissance est à son apogée. Aux
côtés de François Ier et de Charles Quint, le roi d'Angleterre fait et
défait les alliances dans une Europe ensanglantée par les guerres de
Religion, où fleurissent pourtant les arts et les lettres. Brillant,
cruel, cynique, jouisseur, Henry est un amateur de femmes. Il en aura
six, qu'il aimera, répudiera ou supprimera au gré de ses envies, obsédé
par le souci d'assurer au trône une descendance. De l'austère Catherine
d'Aragon à la troublante Anne Boleyn, de la fragile Jane Seymour à la
légère Katherine Howard, ces « lionnes d'Angleterre » vont se livrer une
lutte sans merci pour régner sur le coeur du souverain et lui offrir
l'héritier mâle qui leur donnerait enfin pouvoir et reconnaissance. Des
fastes de la cour au pied de l'échafaud, Catherine Hermary-Vieille
évoque avec un rare talent les vies brèves ou brisées des « reines
maudites » du Crépuscule des Rois, insufflant à l'Histoire un grand vent
de liberté romanesque.
Avis :
La trilogie historique du Crépuscule des rois commence par La Rose d'Anjou, pendant la guerre civile des Deux Roses qui déchira l'Angleterre de 1455 à 1485, résultat de l'affrontement pour la Couronne d'Angleterre entre deux branches de la maison Plantagenêt : Les Lancastre portant l'emblème de la Rose Rouge, et les York, celui de la Rose Blanche. Catherine Hermary-Vieille retrace les péripéties, conflits entre vassaux de la Couronne, alliances et trahisons en chaîne, qui aboutirent à la disparition des Plantagenêt avec la mort de Richard III, et à l'accession au trône d'Henri VII, premier souverain de la maison Tudor.
Le deuxième tome Reines de coeur décrit le règne d'Henri VII, qui unifia les deux roses par son mariage et rétablit l'équilibre du pays sous l'emblème d'une nouvelle rose, blanche à coeur rouge. Lui succéda son bien moins sage fils Henri VIII, que nous suivons jusqu'à sa décision, faute d'héritier mâle, de faire annuler son mariage avec sa première femme Catherine d'Aragon.
Enfin, Les lionnes d'Angleterre voient se succéder les épouses suivantes d'Henri VIII : l'intrigante et arrogante Anne Boleyn morte décapitée, la modeste Jane Seymour morte en couches, "l'odorante" Anne de Clèves répudiée en quelques mois, la légère Katherine Howard morte décapitée elle aussi, enfin Katherine Parr.
Catherine Hermary-Vieille nous immerge dans une vaste fresque foisonnante d'alliances et de trahisons, de retournements de situations, de personnages hors du commun dont la parentèle intriquée pourra, dans le premier tome, désorienter le lecteur non cramponné à l'arbre généalogique proposé en fin d'ouvrage.
Catherine Hermary-Vieille nous immerge dans une vaste fresque foisonnante d'alliances et de trahisons, de retournements de situations, de personnages hors du commun dont la parentèle intriquée pourra, dans le premier tome, désorienter le lecteur non cramponné à l'arbre généalogique proposé en fin d'ouvrage.
Comme à son habitude, le style de l'auteur est extrêmement sobre : le récit décrit simplement les évènements, les romançant au strict minimum. Le résultat, très plaisant à lire, donne un tableau d'ensemble sérieux et crédible qui permet de se faire une bonne idée de cette période. On peut néanmoins regretter la rapidité du récit dans le premier volet qui, embrassant l'ensemble des évènements et de leurs protagonistes, ne peut que rester à la surface des personnages sans en creuser vraiment aucun.
On pourra trouver une lecture complémentaire dans la série de romans historiques The Cousin's War de Philippa Gregory, où, partant d'un parti-pris beaucoup plus romancé mais historiquement solide, chaque tome est rédigé du point de vue personnel d'un personnage-clé, qui y gagne en humanité et en profondeur. Quoi qu'il en soit, chez Catherine Hermary-Vieille comme chez Philippa Gregory, ce sont les femmes qui tissent le fil rouge du récit. Il faut dire que, fiancées quasiment dès le berceau, mariées dès la puberté, leur rôle se réduisait à peu près à la fonction reproductrice. Celles qui hantent ce récit ont payé fort cher leurs ambitions et leurs tempéraments d'exception.
En conclusion, cette longue mais (trop) rapide saga est à recommander au lecteur qui souhaite découvrir un premier panorama d'ensemble de cette période. Après mes lectures précédentes sur l'Angleterre de cette époque, je n'y ai plus trouvé le plaisir de la découverte, mais un agréable moment de révision. (4/5)
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