Coup de coeur 💓
Titre : Plus un chat ?
Auteurs : Nicolas VIAL (Illustrations)
Didier DECOIN (Texte)
Editeur : Editions du Chêne
Parution : 2018
Pages : 112
Présentation de l'éditeur :
Poétique ou imaginaire, laissez-vous séduire par une autre Venise, celle
des chats de Nicolas Vial dont les dessins aux couleurs généreuses ont
inspiré la plume de Didier Decoin.
La plupart des chats ont disparu des ruelles de Venise et beaucoup le
regrettent. Depuis l’époque de la République, les habitants de la
Sérénissime respectent ces félins, redoutables remparts contre les
nuisibles à moustaches. Au fil des pages, le lecteur suivra le parcours
d’une armada de chats déambulant dans le dédale des célèbres canaux. Le
périple dans cette Venise pittoresque, parfois imaginaire, s’achève au
crépuscule quand la silhouette de la ville se confond avec la ligne
d’horizon. Au fil des pages, Nicolas Vial met en scène des chats
vagabondant dans les ruelles, pilotant un Riva ou somnolant au bord des
canaux. Inspiré par cette vision ludique et poétique de Venise, le
romancier Didier Decoin, accompagne de sa plume ces félins partis à la conquête de la ville.
Avis :
Didier Decoin et Nicolas Vial partagent la même passion pour la mer, les bateaux et les chats. Ils ont mis en commun leur plume et leur pinceau pour produire un joli livre illustré sur Venise et ses habitants moustachus. On ne se lasse pas de contempler les aquarelles en ocre, vert et bleu, qui ont inspiré un texte onirique, plein d’humour et de fantaisie, émaillé de détails érudits, instructifs et pittoresques, et qui restitue par petites touches un poétique mélange de splendeur et de décrépitude.
Dommage toutefois que le fil directeur paraisse un peu décousu vers la fin, comme s’il y manquait un passage. Cet hommage à la sérénissime lagune et aux seigneuriaux félins est un « beau livre » – grand format, grammage épais – à s’offrir et à offrir, pour un pur moment de charme. Le Père Noël ne s’y est pas trompé en choisissant le pied de mon sapin. (5/5)
Citation :
Leurs ronronnements sont comme le bruit du ressac, ils nous éloignent doucement des rivages désenchantés, nous emportant vers le large, là-bas où, comme la mer, la vie est plus profonde.
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