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Titre : Oro and Co
Auteur : Cizia ZYKE
Editeur : Fleuve Noir
Parution : 2009
Pages : 324
Présentation de l'éditeur :
Cizia Zykë est une légende vivante. Le dernier aventurier des Temps
modernes. Un homme hors du commun, épris de liberté absolue, dont la vie
est une suite d'actions exceptionnellement fortes. Son aventure
littéraire s'étend sur vingt-cinq ans. Une oeuvre unique et inclassable,
entamée par sa célèbre trilogie d'aventures vécues : Oro, l'or de la
jungle du Costa Rica, Sahara, la contrebande de camions dans le désert
africain, Parodie, son ascension fulgurante de parrain en Amérique du
Nord. Tous trois sont des récits cultes, vendus à plusieurs millions
d'exemplaires dans le monde entier. Oro & Co est son dernier texte.
Un récit. Parti dans la jungle amazonienne pour s'y bâtir une ville,
Cizia Zykë voit l'aventure l'amener à se transformer en trafiquant pour
pénétrer le monde des garimpeiros, les orpailleurs clandestins
brésiliens qui pillent l'or de la Guyane française. Fascinant,
inlâchable, implacable et drôle, Oro & Co est un formidable vent de
liberté.
Avis :
Un peu plus de vingt ans après sa trilogie Oro, Sahara et Parodie, Zykë reprend le fil de ses récits d’aventure autobiographiques. Après un retour sur ses débuts d’écrivain, il nous emmène cette fois au Surinam, à la frontière de la Guyane française, où il s’est mis en tête de construire un lieu de plaisir pour les orpailleurs disséminés dans la jungle, puis de tourner un reportage sur les chercheurs d’or clandestins. Rien ne se déroule toutefois comme prévu : la dernière aventure de Zykë ne devient bientôt plus qu’attente et frustration, alors que les autorités voient ses activités d’un très mauvais œil.
S’il contient toujours la même farouche dérision, ce dernier livre, qui prend des allures de baroud d’honneur, a un goût de tristesse : liberté et aventure semblent devenues bien difficiles d’accès comparé à il y a quelques décennies et aux précédents livres de Zykë. Et l’auteur signe ce dernier opus comme un adieu à ses lecteurs et à sa vie aventureuse.
L’histoire racontée n’est finalement qu’une somme de déboires et peine à trouver de quoi se mettre sous la dent : elle finit par laisser beaucoup de place aux malheurs des compagnons de Zykë, peu familiers de la jungle. Elle donne toutefois un aperçu de la complexité de la situation en Guyane : selon Zykë, il est illusoire d’envisager d‘y contenir l’invasion de clandestins par la répression. Il faut au contraire gérer l’inéluctable, mettre en place une coopération avec les pays voisins pour légaliser et encadrer, avec droits et devoirs, l’exploitation de cet or que rien ne pourra empêcher.
L’ultime livre publié du vivant de Zykë prend donc une teinte douce-amère, celle qui imprègne le mot FIN. A lire de préférence après tous les autres. (3/5)
S’il contient toujours la même farouche dérision, ce dernier livre, qui prend des allures de baroud d’honneur, a un goût de tristesse : liberté et aventure semblent devenues bien difficiles d’accès comparé à il y a quelques décennies et aux précédents livres de Zykë. Et l’auteur signe ce dernier opus comme un adieu à ses lecteurs et à sa vie aventureuse.
L’histoire racontée n’est finalement qu’une somme de déboires et peine à trouver de quoi se mettre sous la dent : elle finit par laisser beaucoup de place aux malheurs des compagnons de Zykë, peu familiers de la jungle. Elle donne toutefois un aperçu de la complexité de la situation en Guyane : selon Zykë, il est illusoire d’envisager d‘y contenir l’invasion de clandestins par la répression. Il faut au contraire gérer l’inéluctable, mettre en place une coopération avec les pays voisins pour légaliser et encadrer, avec droits et devoirs, l’exploitation de cet or que rien ne pourra empêcher.
L’ultime livre publié du vivant de Zykë prend donc une teinte douce-amère, celle qui imprègne le mot FIN. A lire de préférence après tous les autres. (3/5)
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