vendredi 8 mars 2019

[Zykë, Cizia] La ferme d'Eden






J'ai aimé

Titre : La ferme d'Eden

Auteur : Cizia ZYKE

Editeur : Ramsay

Parution : 1991

Pages : 233









Présentation de l'éditeur :   

" Ici Mullia Police... Le gang Davies a attaqué la Commonwealth Bank, à Mount Isa... Huit innocents tués. Davies se dirige vers vous... " La vie était immobile, jusque-là, sous l'implacable soleil du Queensland australien, dans la ferme où vivaient pieusement le pasteur Fennymore, Rebecca sa douce femme, "Grandma" l'aïeule, et les trois enfants. Mais tout va changer avec l'irruption du terrible Lou Davies et de son équipe. Des envoyés du Diable, à coup sûr... L'auteur d'Oro et de Buffet campagnard nous entraîne au coeur d'une Australie qu'il connaît bien, rude, archaïque, encore proche de celle des pionniers, dans une histoire de suspense, de mort et de désir.

 

 

Avis :

Zykë nous emmène à nouveau dans le rouge Queensland australien brûlé par le soleil, dans une ferme isolée habitée par une famille d’austères Landers : durs à la tâche, rigides dans leurs principes et leur moralité, le couple, la grand-mère et les trois enfants y mènent une existence paisible, modeste et travailleuse. Tout vole en éclat lorsque débarque un trio de malfaiteurs en cavale après un casse meurtrier. Les tentatives de résistance vite réprimées, la coexistence de tout ce petit monde se met en place dans un équilibre précaire et explosif, où les plus machiavéliques ne seront peut-être finalement pas ceux que l’on croyait.

Cette histoire réunit quelques-uns des ingrédients de prédilection de Zykë : un lieu sauvage et isolé, une bande de méchants bien coriaces, des « honnêtes gens » pas si limpides que ça, une jolie femme ingénue qui découvre la passion sexuelle, des enfants aux ressources insoupçonnées, et un scenario implacable et rythmé dans un style cru et percutant qui suscite tantôt la fascination, tantôt le dégoût. Une lecture rapide et addictive, pour un moment de détente « musclée » qui se distingue par l’authenticité de son cadre et ses jeux d’ombre et de lumière. (3/5).

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