J'ai aimé
Titre : L'héritage sans nom
(Den navnløse arven)
Auteur : Ellen GUSTAVSEN
Traduction : Mathis FERROUSSIER
Parution : en norvégien en 2023,
en français en 2025 (Gallmeister)
Pages : 464
Présentation de l'éditeur :
Un
soir d’été, une bande d’amis se retrouve pour fêter l’entrée au lycée.
La fête bat son plein, les relations se nouent, se dénouent, portées par
les excès en tout genre et une insouciance toute juvénile. Mais lorsque
les brumes de la nuit se dissipent, la descente est brutale :
Elisabeth, seize ans, a été violée. Saisie par une rage vengeresse, elle
commet un acte lourd de conséquences qui marquera les jeunes gens à
jamais.
Seize ans plus tard, le docteur Haraldsen, gynécologue respecté, est retrouvé assassiné dans une mise en scène macabre. Le policier Lars Lukassen est mis sur le coup, mais son travail est parasité par une affaire privée qui l’obsède. À moins que ces trois affaires n’aient un lien ?
Seize ans plus tard, le docteur Haraldsen, gynécologue respecté, est retrouvé assassiné dans une mise en scène macabre. Le policier Lars Lukassen est mis sur le coup, mais son travail est parasité par une affaire privée qui l’obsède. À moins que ces trois affaires n’aient un lien ?
Un thriller sombre et hypnotique, qui puise dans les contradictions les plus intimes de la société norvégienne.
Le mot de l'éditeur sur l'auteur :
Née en 1975, Ellen Gustavsen vit à Ringerike, près d’Oslo. Elle est
professeur et conseillère d’orientation professionnelle. Elle a intégré
l’école d’écriture de fiction policière de Cappelen Damm et anime le
podcast sur la criminalité Helt Kriminelt. Elle organise également des
cours d’écriture créative pour les jeunes. La vertu du mensonge est son premier roman.
Avis :
Après une première publication sous le pseudo Ellen G. Simensen, la Norvégienne Ellen Gustavsen signe cette fois de son vrai nom un second polar mettant en scène le policier Lars Lukassen. Sur fond de neige et de brouillard, de lacs glacés et de forêts obscures, son intrigue savamment construite interroge les lois de la bioéthique.
Véritable déflagration dramatique, la scène inaugurale laisse le lecteur en proie à mille interrogations. Un bébé malformé vient de voir le jour. Rien dans le récit ne permettra de comprendre avant longtemps qui sont cette petite fille et ses parents, ni même de situer clairement cette naissance entre les deux fils narratifs, datés pour leur part, qui vont désormais entrelacer leurs temporalités de manière aussi addictive l’un que l’autre.
Nous voici donc, pleins d’une perplexité préparée au pire, à voyager entre 2016 et les années qui ont précédé. Un soir d’été, une fête organisée entre lac et forêt par une bande de lycéens tourne au cauchemar. Elisabeth, seize ans, est violée. Le violent différent qui s’ensuit entre plusieurs jeunes tourne à la tragédie. Rien ne pourra plus en effacer les terribles conséquences. Quinze ans plus tard, le policier Lars Lukassen est appelé sur les lieux d’un meurtre sinistrement mis en scène. Morten Haraldsen, gynécologue révéré pour sa Clinique de la Fertilité, a été sauvagement assassiné. L’enquête ne tarde pas à faire résonner le passé, remettant le drame d’il y a quinze ans au premier plan, mais pas seulement. Lars lui-même ne sera pas épargné par la mise au jour d’un scandale abyssal.
Intrigue ancrée dans l’actualité – au coeur du livre palpite une question de fond à l’origine de maints débats nationaux, la Norvège faisant partie des pays, précurseurs peut-être, qui ont récemment fait évolué leur législation sur le sujet –, ambiance nordique et suspense bien mené dans une construction narrative précise et soignée sont autant d’atouts pour une lecture agréable et captivante, aisée malgré l’intrication des liens entre personnages. Alors, même si la caractérisation de Lars mériterait davantage d’aspérité pour lui faire une place parmi les flics les mieux campés de la littérature policière, l’on passe assurément un bon moment en compagnie de ce polar de bon aloi. (3,5/5)
Véritable déflagration dramatique, la scène inaugurale laisse le lecteur en proie à mille interrogations. Un bébé malformé vient de voir le jour. Rien dans le récit ne permettra de comprendre avant longtemps qui sont cette petite fille et ses parents, ni même de situer clairement cette naissance entre les deux fils narratifs, datés pour leur part, qui vont désormais entrelacer leurs temporalités de manière aussi addictive l’un que l’autre.
Nous voici donc, pleins d’une perplexité préparée au pire, à voyager entre 2016 et les années qui ont précédé. Un soir d’été, une fête organisée entre lac et forêt par une bande de lycéens tourne au cauchemar. Elisabeth, seize ans, est violée. Le violent différent qui s’ensuit entre plusieurs jeunes tourne à la tragédie. Rien ne pourra plus en effacer les terribles conséquences. Quinze ans plus tard, le policier Lars Lukassen est appelé sur les lieux d’un meurtre sinistrement mis en scène. Morten Haraldsen, gynécologue révéré pour sa Clinique de la Fertilité, a été sauvagement assassiné. L’enquête ne tarde pas à faire résonner le passé, remettant le drame d’il y a quinze ans au premier plan, mais pas seulement. Lars lui-même ne sera pas épargné par la mise au jour d’un scandale abyssal.
Intrigue ancrée dans l’actualité – au coeur du livre palpite une question de fond à l’origine de maints débats nationaux, la Norvège faisant partie des pays, précurseurs peut-être, qui ont récemment fait évolué leur législation sur le sujet –, ambiance nordique et suspense bien mené dans une construction narrative précise et soignée sont autant d’atouts pour une lecture agréable et captivante, aisée malgré l’intrication des liens entre personnages. Alors, même si la caractérisation de Lars mériterait davantage d’aspérité pour lui faire une place parmi les flics les mieux campés de la littérature policière, l’on passe assurément un bon moment en compagnie de ce polar de bon aloi. (3,5/5)
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