J'ai aimé
Titre : Alixe
Auteur : Cizia ZYKE
Editeur : JC Lattès
Parution : 1993
Pages : 252
Présentation de l'éditeur :
Les hauts de Biarritz. Un été brûlant, une villa somptueuse. Alixe,
douze ans et demi, vient de quitter son pensionnat pour retrouver, le
temps des vacances, sa mère, son beau-père, la mère de celui-ci et son
demi-frère. Un semblant de famille où elle se sent mal aimée, et qu'elle
déteste. Comment l'esprit du mal vient-il aux adolescentes ? Combien de
meurtrières cachent les silhouettes graciles des jeunes filles pubères,
dans le surgissement fatal de leur féminité ? A l'automne, dans la
villa silencieuse, une ombre se promène parmi les cadavres... L'univers
envoûtant et cruel de l'auteur d'Oro, de La Ferme d'Eden, de Tuan Charlie.
Avis :
Tout insupporte Alixe, adolescente de treize ans en guerre contre le monde et sa famille. D’une méchanceté crasse doublée d’une intelligence machiavélique, cela fait longtemps qu’elle commet ses petits méfaits en douce, à l’encontre de ses professeurs et des autres pensionnaires de son collège. Pour les grandes vacances d’été, elle rejoint sa mère, son beau-père, sa grand-mère et son petit frère dans leur bourgeoise propriété de Biarritz. Les méchancetés de la gamine vont aller crescendo et se terminer dramatiquement, dans la plus pure folie.
Les adolescentes, soit pures, soit psychopathes, sont des personnages récurrents chez Zykë. Tout comme la folie. Habilement construite, l’histoire fait d’emblée froid dans le dos par ce que, tout de suite, on perçoit de noirceur dans le personnage principal. Alixe n’est que haine et mépris, froideur et calcul. Si, mal-aimée et livrée à elle-même, elle suscite au début une certaine pitié, c’est bien vite la peur qui prend le relais. L’horreur sera véritablement au rendez-vous, avec plusieurs scènes difficiles, en particulier celle décrivant le sort de la grand-mère. Le tout garde une certaine crédibilité, et se lit dans un frisson : c’est un thriller addictif et rythmé, renforcé par le style « zykëien » direct et sans fioriture, qui réussit à créer un huis-clos étouffant et dérangeant : la narratrice étant Alixe elle-même, rien de ce qui lui passe par la tête ne vous sera épargné. Quelle noirceur cachée sous des apparences angéliques ! (3/5)
Les adolescentes, soit pures, soit psychopathes, sont des personnages récurrents chez Zykë. Tout comme la folie. Habilement construite, l’histoire fait d’emblée froid dans le dos par ce que, tout de suite, on perçoit de noirceur dans le personnage principal. Alixe n’est que haine et mépris, froideur et calcul. Si, mal-aimée et livrée à elle-même, elle suscite au début une certaine pitié, c’est bien vite la peur qui prend le relais. L’horreur sera véritablement au rendez-vous, avec plusieurs scènes difficiles, en particulier celle décrivant le sort de la grand-mère. Le tout garde une certaine crédibilité, et se lit dans un frisson : c’est un thriller addictif et rythmé, renforcé par le style « zykëien » direct et sans fioriture, qui réussit à créer un huis-clos étouffant et dérangeant : la narratrice étant Alixe elle-même, rien de ce qui lui passe par la tête ne vous sera épargné. Quelle noirceur cachée sous des apparences angéliques ! (3/5)
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