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Titre : George Sand
Les carnets secrets d'une insoumise
Auteur : Catherine HERMARY-VIEILLE
Editeur : XO
Parution : 2014
Pages : 286
Présentation de l'éditeur :
Le roman de la vie cachée de George Sand.
De George Sand s’impose l’image de la « bonne dame de Nohant ». Celle qui, ayant derrière elle une riche carrière littéraire, s’occupait de son jardin et de ses œuvres. Pourtant, la romancière fut tout autre que cette image surannée : une amoureuse ardente, une républicaine, une combattante de la cause des femmes. Pourquoi un tel fossé entre ce qu’elle fut et l’image qu’elle a laissée ? En grande partie parce que, dans ses mémoires, George Sand a occulté tout un pan de sa vie. C’est cette histoire cachée que font revivre ces Carnets secrets, histoire romancée qui repose entièrement sur des faits avérés. Alors que sa fille Solange lit les confidences – fictives – de George Sand, les points de vue de la mère et de la fille se répondent. Ils dressent le portrait d’une femme libre, passionnément amoureuse – notamment de Musset et de Chopin –, qui mène sa vie personnelle et sa carrière d’une même main de fer. George Sand est une fantaisiste organisée, une passionnée à la tête froide qui place sa liberté au-dessus de tout le reste. Une femme à la modernité éclatante.
Dans la veine de ses grands romans historiques – Le Grand Vizir de la nuit (prix Femina), La Marquise des ombres ou encore Merveilleuses – Catherine Hermary-Vieille dresse le portrait d’une George Sand inconnue, une femme fascinante et libre.
De George Sand s’impose l’image de la « bonne dame de Nohant ». Celle qui, ayant derrière elle une riche carrière littéraire, s’occupait de son jardin et de ses œuvres. Pourtant, la romancière fut tout autre que cette image surannée : une amoureuse ardente, une républicaine, une combattante de la cause des femmes. Pourquoi un tel fossé entre ce qu’elle fut et l’image qu’elle a laissée ? En grande partie parce que, dans ses mémoires, George Sand a occulté tout un pan de sa vie. C’est cette histoire cachée que font revivre ces Carnets secrets, histoire romancée qui repose entièrement sur des faits avérés. Alors que sa fille Solange lit les confidences – fictives – de George Sand, les points de vue de la mère et de la fille se répondent. Ils dressent le portrait d’une femme libre, passionnément amoureuse – notamment de Musset et de Chopin –, qui mène sa vie personnelle et sa carrière d’une même main de fer. George Sand est une fantaisiste organisée, une passionnée à la tête froide qui place sa liberté au-dessus de tout le reste. Une femme à la modernité éclatante.
Dans la veine de ses grands romans historiques – Le Grand Vizir de la nuit (prix Femina), La Marquise des ombres ou encore Merveilleuses – Catherine Hermary-Vieille dresse le portrait d’une George Sand inconnue, une femme fascinante et libre.
Avis :
Formidable gageure que prétendre prendre la plume en lieu et place de Georges Sand, pour inventer son journal intime et écrire en son nom à la première personne. Cette réticence surmontée, on découvre agréablement une femme au caractère bien trempé, qui a mené sa vie comme alors seuls les hommes avaient le droit de le faire, assumant pleinement ses passions amoureuses et ses engagements de femme libre. Si elle a fréquenté beaucoup de ceux qui comptaient dans la vie artistique et intellectuelle de son époque (Musset, Chopin, Liszt, Delacroix, Balzac, Flaubert ..., même Victor Hugo par correspondance), elle a aussi souvent scandalisé ses contemporains.
C'est cette confrontation avec son entourage que la construction de ce livre permet de découvrir, au travers du regard plein d'aigreur de sa fille Solange, qui n'a jamais pu comprendre ni accepter la vie de sa mère, et qui découvre ses carnets intimes. Voici un livre intéressant, pour qui souhaite mieux connaître la personnalité de cette grande femme de lettres, mais qui ne m'a pas enthousiasmée : j'ai eu trop de mal à adhérer à la construction, me semble-t-il artificielle, de ce roman qui dit "Je" à la place de Georges Sand et lui prête une expression dans un style sans rapport avec le sien bien sûr, mais aussi avec celui de son époque. (3/5)
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