mardi 5 mars 2019

[Hermary-Vieille, Catherine] Lord James






J'ai moyennement aimé

Titre : Lord James

Auteur : Catherine HERMARY-VIEILLE

Editeur : Albin Michel

Parution : 2006

Pages : 478









 

Présentation de l'éditeur :   

Il est séduisant, d'une folle bravoure, éperdument attaché à son Écosse natale. Dans un pays déchiré par les guerres de religion, le protestant James Hepburn a choisi son camp : celui des catholiques. Dénoncé, calomnié, il part en exil et rejoint la cour de France. Cette existence tumultueuse le conduira jusqu'aux bras de sa souveraine, la troublante, sensuelle et trop vulnérable Marie Stuart. Un amour fou qui les mènera à leur perte. Passionnée par l'Histoire et ses destins tragiques, Catherine Hermary-Vieille réhabilite un homme long temps décrit comme un aventurier sans foi ni loi. Complots, drames, mystères... alternant les pires revers et les plus éblouissantes fortunes, dans ce XVIe siècle aussi fascinant que sanglant, Lord James s'impose enfin non pas comme un amant royal mais comme le digne compagnon d'une grande reine.

 

 

Avis :

James Hepburn, comte de Bothwell, est l’un de ces seigneurs de guerre indomptables et en perpétuelle rébellion de l’Ecosse encore féodale du XVIème siècle. Dans un contexte agité de constantes guerres de clans, d’alliances mouvantes et de trahisons multiples pour le pouvoir, toujours à l’ombre de l’éternel ennemi qu’est l’Angleterre, cet homme finira par devenir le troisième époux de la reine d’Ecosse Marie Stuart : très peu de temps, car la guerre civile qui s’ensuivit força le couple à fuir, elle en Angleterre, lui en Norvège, alors possession danoise. Il y fut emprisonné de longues années dans des conditions effroyables. C’est depuis sa terrible geôle que son histoire nous est contée, par flash-backs. 

Pas de suspense donc dans cette biographie romancée, que j’ai peiné à suivre tant elle m’a semblé désespérante et compliquée : quel maquis que ce jeu de perpétuels conflits entre les clans écossais… J’ai préféré la biographie romancée de Marie Stuart par Stefan Zweig. Le portrait qu’en fait Catherine Hermary-Vieille m’a surprise : j’ai eu l’impression d’une femme fragile, sujette aux maladies somatiques et aux erreurs de décision, très soumise à son amant puis mari qui prend toutes les initiatives. 

Comme d’habitude, la documentation historique est solide et l’ouvrage de qualité. Mais cette fois, je suis restée étrangère à tout plaisir de lecture, découragée par l’issue désespérée de cette histoire, à peine consolée par l’extraordinaire présence des paysages écossais et le formidable attachement des personnages à cette terre si belle et si austère. (2/5)

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