J'ai aimé
Titre : Le discours
Auteur : Fabrice CARO
Parution : 2018
Editeur : Gallimard
Pages : 208
Présentation de l'éditeur :
"Tu sais, ça ferait très plaisir à ta sœur si tu faisais un petit
discours le jour de la cérémonie." C’est le début d’un dîner de famille
pendant lequel Adrien, la quarantaine déprimée, attend désespérément une
réponse au message qu’il vient d’envoyer à son ex. Entre le gratin
dauphinois et les amorces de discours, toutes plus absurdes les unes que
les autres, se dessine un itinéraire sentimental touchant et désabusé,
digne des meilleures comédies romantiques.
Un récit savamment construit où le rire le dispute à l’émotion.
Le succès arrive en 2015 avec Zaï zaï zaï zaï, bande dessinée qui, d'après Télérama, réussit à doser « critique sociale et éclats de rire ».
Fabcaro est également musicien, auteur-compositeur et chanteur. Il est à l'origine en 1994 du groupe de rock Hari Om et réalise en 1999 un album en solo Les Amants de la rue Sinistrose puis en 2014 Shhherpa.
(Source Wikipedia)
Un récit savamment construit où le rire le dispute à l’émotion.
Un mot sur l'auteur :
Fabcaro, pseudonyme de Fabrice Caro, est né à Montpellier en 1973. Suite à des études scientifiques, il se dirige d'abord vers le professorat puis entreprend une carrière de dessinateur/scénariste en travaillant pour diverses revues de bandes dessinées (Tchô!, L'écho des savanes, Zoo, CQFD...), la presse et l'illustration de livres.Le succès arrive en 2015 avec Zaï zaï zaï zaï, bande dessinée qui, d'après Télérama, réussit à doser « critique sociale et éclats de rire ».
Fabcaro est également musicien, auteur-compositeur et chanteur. Il est à l'origine en 1994 du groupe de rock Hari Om et réalise en 1999 un album en solo Les Amants de la rue Sinistrose puis en 2014 Shhherpa.
(Source Wikipedia)
Avis :
Le discours ressemble plus à un long sketch de one-man-show qu'à un roman classique. Le style est vivant et oral, écrit comme l'on parle tous les jours, ce qui donne l'impression d'entendre s'exprimer un contemporain monsieur-tout-le-monde. Le début m'a fait redouter une sorte de "chick-lit" en version masculine, mais sous l'auto-dérision désabusée d'un homme qui attend désespérément des nouvelles de son ex et broie du noir pendant que son entourage mène sa petite vie aux préoccupations étroites sans se douter de ses affres, perce un regard très juste dans ses observations, et qui reste tendre dans sa lucidité. Déclinant comme Cyrano de multiples versions du discours qu'on lui réclame pour le mariage de sa soeur, il nous mène jusqu'à la chute au fil d'un récit pas si anodin et dont le style faussement brouillon cache une habile construction. L'humour est très présent, et j'ai ri, mais c’est au final l'émotion qui l'emporte. Un petit livre rapide et facile à lire, qui ne me laissera cependant pas un souvenir impérissable. (3/5)
Citation :
Je n’ai jamais entretenu avec mes parents autre chose que des rapports naviguant mollement entre non-dits, consensus respectueux et acceptation polie, un non-rapport, cette volonté de ne jamais faire de vagues pour ne pas avoir à les surmonter.
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