J'ai beaucoup aimé
Titre : Reste avec moi (Stay With Me)
Auteur : Ayobami ADEBAYO
Traducteur : Josette CHICHEPORTICHE
Parution : 2017 en Anglais (Nigeria),
2019 en Français
Editeur : Charleston
Pages : 318
Présentation de l'éditeur :
Avec pour toile de fond les bouleversements politiques du Nigeria des
années 1980, le portrait inoubliable d'une femme qui fait le choix de la
liberté... envers et contre tout.
Yejide et Akin vivent une merveilleuse histoire d'amour. De leur coup de foudre à l'université d'Ifé, jusqu'à leur mariage, tout s'est enchaîné. Pourtant, quatre ans plus tard, Yejide n'est toujours pas enceinte. Ils pourraient se contenter de leur amour si Akin, en tant que fils aîné, n'était tenu d'offrir un héritier à ses parents. Yejide consulte tous les spécialistes, médecins et sorciers, avale tous les médicaments et potions étranges… Jusqu'au jour où une jeune femme apparaît sur le pas de sa porte. La seconde épouse d'Akin. Celle qui lui offrira l'enfant tant désiré. Bouleversée, folle de jalousie, Yejide sait que la seule façon de sauver son mariage est d'avoir un enfant. Commence alors une longue et douloureuse quête de maternité qui exigera d'elle des sacrifices inimaginables.
« Écrit avec une grâce extraordinaire sur l'amour, la perte et la rédemption. Elle a écrit un livre magnétique et déchirant. » Michiko Kakutani, The New York Times.
Yejide et Akin vivent une merveilleuse histoire d'amour. De leur coup de foudre à l'université d'Ifé, jusqu'à leur mariage, tout s'est enchaîné. Pourtant, quatre ans plus tard, Yejide n'est toujours pas enceinte. Ils pourraient se contenter de leur amour si Akin, en tant que fils aîné, n'était tenu d'offrir un héritier à ses parents. Yejide consulte tous les spécialistes, médecins et sorciers, avale tous les médicaments et potions étranges… Jusqu'au jour où une jeune femme apparaît sur le pas de sa porte. La seconde épouse d'Akin. Celle qui lui offrira l'enfant tant désiré. Bouleversée, folle de jalousie, Yejide sait que la seule façon de sauver son mariage est d'avoir un enfant. Commence alors une longue et douloureuse quête de maternité qui exigera d'elle des sacrifices inimaginables.
« Écrit avec une grâce extraordinaire sur l'amour, la perte et la rédemption. Elle a écrit un livre magnétique et déchirant. » Michiko Kakutani, The New York Times.
Un mot sur l'auteur :
Née à Lagos, Ayobami Adébayo a étudié l'écriture aux côtés de Chimamanda Ngozi et Margaret Atwood. A tout juste 29 ans, elle est l'auteure d'une oeuvre saluée par de nombreux prix littéraires et reconnue comme une écrivaine d'exception. Reste avec moi, son premier roman, a été traduit dans 18 pays et a été sélectionné pour quatre prix littéraires, dont le prestigieux Women's Prize for Fiction.Avis :
Merci aux Editions Charleston et à Partage Lecture pour m’avoir fait découvrir Reste avec moi dans le cadre d’un partenariat.
D’emblée, j’avais été séduite par les promesses de ce roman : immersion dans la culture nigériane et réflexion sur la condition féminine en Afrique. Seul le titre suscitait chez moi une réticence, car à mes yeux trop évocateur de bluette. C’était jusqu’à ce que, aux deux-tiers du livre, sa justification me saute au visage, m’arrachant une exclamation de surprise horrifiée.
De fait, les surprises s’enchaînent tout au long du récit, fluide et prenant : narré à deux voix, alternant les points de vue des époux, il nous entraîne dans la longue descente aux enfers d’un couple déchiré par son infertilité, écrasé par la pression familiale et sociale dans un pays où la première fonction de la femme est d’enfanter. Le désir d’enfant deviendra vite obsessionnel, entraînant le couple, au travers des pires épreuves, vers ce qui pourrait être sa destruction ou sa rédemption.
Cette histoire touchante et absolument terrible est indissociable de son contexte, marqué par l’instabilité et l’insécurité alors que se succèdent les coups d’État au Nigeria en ces années 1980 : le lecteur se retrouve immergé dans une société imprégnée de traditions et de superstitions, où la famille au sens large est omniprésente, intrusive et complexe, et où la femme peut être méprisée et rejetée si elle ne met aucun enfant au monde.
Porté par les questions essentielles de l’amour, de la maternité, du deuil et de la résilience, ce livre qui se lit d’un trait ou presque, est à la fois surprenant, émouvant et dépaysant. Seul bémol pour moi : l’accumulation des épreuves subies par les pauvres Yejide et Akin m’a semblé un peu excessive, servant davantage la tension romanesque que la crédibilité de l’histoire. (4/5)
D’emblée, j’avais été séduite par les promesses de ce roman : immersion dans la culture nigériane et réflexion sur la condition féminine en Afrique. Seul le titre suscitait chez moi une réticence, car à mes yeux trop évocateur de bluette. C’était jusqu’à ce que, aux deux-tiers du livre, sa justification me saute au visage, m’arrachant une exclamation de surprise horrifiée.
De fait, les surprises s’enchaînent tout au long du récit, fluide et prenant : narré à deux voix, alternant les points de vue des époux, il nous entraîne dans la longue descente aux enfers d’un couple déchiré par son infertilité, écrasé par la pression familiale et sociale dans un pays où la première fonction de la femme est d’enfanter. Le désir d’enfant deviendra vite obsessionnel, entraînant le couple, au travers des pires épreuves, vers ce qui pourrait être sa destruction ou sa rédemption.
Cette histoire touchante et absolument terrible est indissociable de son contexte, marqué par l’instabilité et l’insécurité alors que se succèdent les coups d’État au Nigeria en ces années 1980 : le lecteur se retrouve immergé dans une société imprégnée de traditions et de superstitions, où la famille au sens large est omniprésente, intrusive et complexe, et où la femme peut être méprisée et rejetée si elle ne met aucun enfant au monde.
Porté par les questions essentielles de l’amour, de la maternité, du deuil et de la résilience, ce livre qui se lit d’un trait ou presque, est à la fois surprenant, émouvant et dépaysant. Seul bémol pour moi : l’accumulation des épreuves subies par les pauvres Yejide et Akin m’a semblé un peu excessive, servant davantage la tension romanesque que la crédibilité de l’histoire. (4/5)
Je souhaite une longue vie à ton blog!
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