Coup de coeur 💓
Titre : Vous plaisantez, monsieur Tanner
Auteur : Jean-Paul DUBOIS
Editeur : Editions de l'Olivier
Année de parution : 2006
Pages : 200
Présentation de l'éditeur :
« Eh bien moi, vous me verrez tous les jours de la semaine.
– Vous plaisantez, monsieur Tanner. En tout cas, il faut qu’on se mette d’accord : qui est-ce qui va commander ? »
Paul Tanner, documentariste animalier, menait une existence paisible avant d’hériter de la maison familiale. Décidé à la restaurer de fond en comble, il entreprend des travaux. Tandis qu’il s’échine sur les sols, les corps de métier défilent. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous… tous semblent s’être donné le mot pour lui rendre la vie impossible.
Récit véridique d’un chantier, chronique d’un douloureux combat, galerie de portraits terriblement humains, Vous plaisantez, monsieur Tanner se lit comme une comédie. Une comédie menée par un narrateur qui ressemble fort à son auteur.
– Vous plaisantez, monsieur Tanner. En tout cas, il faut qu’on se mette d’accord : qui est-ce qui va commander ? »
Paul Tanner, documentariste animalier, menait une existence paisible avant d’hériter de la maison familiale. Décidé à la restaurer de fond en comble, il entreprend des travaux. Tandis qu’il s’échine sur les sols, les corps de métier défilent. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous… tous semblent s’être donné le mot pour lui rendre la vie impossible.
Récit véridique d’un chantier, chronique d’un douloureux combat, galerie de portraits terriblement humains, Vous plaisantez, monsieur Tanner se lit comme une comédie. Une comédie menée par un narrateur qui ressemble fort à son auteur.
Le mot de l'éditeur sur l'auteur :
Jean-Paul Dubois est né en 1950 à Toulouse où il vit actuellement.
Journaliste, il commence par écrire des chroniques sportives dans Sud-Ouest. Après la justice et le cinéma au Matin de Paris, il devient grand reporter en 1984 pour Le Nouvel Observateur. Il examine au scalpel les États-Unis et livre des chroniques qui seront publiées en deux volumes aux Éditions de l'Olivier : L'Amérique m'inquiète (1996) et Jusque-là tout allait bien en Amérique (2002). Écrivain, Jean-Paul Dubois a publié de nombreux romans (Je pense à autre chose, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi). Il a obtenu le prix France Télévisions pour Kennedy et moi (Le Seuil, 1996), le prix Femina et le prix du roman Fnac pour Une vie française (Éditions de l'Olivier, 2004).
Il a aussi reçu le prix Goncourt 2019 pour Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon.
Il a aussi reçu le prix Goncourt 2019 pour Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon.
Avis :
Le narrateur, qu’il est tentant d’assimiler à l’auteur, a hérité d’une vaste maison de famille délabrée. Il se lance dans des travaux de réhabilitation qui vont durer un an et le soumettre à rude épreuve, au contact des différents corps de métier du bâtiment et de leur lot d’incompétents, d’escrocs, d’étourdis et que sais-je encore…
J’ai beaucoup compati et aussi bien ri à la lecture des mésaventures du pauvre monsieur Tanner, malheureusement convaincue que cette comédie ne donne qu’à peine dans l’exagération et que les situations décrites sont somme toute tout à fait vraisemblables. L’auto-dérision combinée à la maestria de la langue française produit ici un délicieux et léger moment de divertissement que l’on regrette de terminer trop tôt, malgré le soulagement du dénouement pour le narrateur.
Voici un livre drôle et bien écrit qui sent le vécu, et qui ne peut que rendre sympathique l’infortuné monsieur Tanner, en qui bon nombre de lecteurs se reconnaîtront aisément. Il serait dommage de bouder le plaisir de cette réjouissante facétie. Coup de coeur. (5/5)
J’ai beaucoup compati et aussi bien ri à la lecture des mésaventures du pauvre monsieur Tanner, malheureusement convaincue que cette comédie ne donne qu’à peine dans l’exagération et que les situations décrites sont somme toute tout à fait vraisemblables. L’auto-dérision combinée à la maestria de la langue française produit ici un délicieux et léger moment de divertissement que l’on regrette de terminer trop tôt, malgré le soulagement du dénouement pour le narrateur.
Voici un livre drôle et bien écrit qui sent le vécu, et qui ne peut que rendre sympathique l’infortuné monsieur Tanner, en qui bon nombre de lecteurs se reconnaîtront aisément. Il serait dommage de bouder le plaisir de cette réjouissante facétie. Coup de coeur. (5/5)
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