J'ai beaucoup aimé
Titre : Cinq cartes brûlées
Auteur : Sophie LOUBIERE
Editeur : Fleuve Editions
Année de parution : 2020
Pages : 352
Présentation de l'éditeur :
Laurence Graissac grandit aux côtés de son frère,
Thierry, qui prend toujours un malin plaisir à la harceler et à
l’humilier. Du pavillon sinistre de son enfance à Saint-Flour, elle
garde des blessures à vif, comme les signes d’une existence balayée par
le destin. Mais Laurence a bien l’intention de devenir la femme qu’elle
ne s’est jamais autorisée à être, quel qu’en soit le prix à payer. Le
jour où le discret docteur Bashert, en proie à une addiction au jeu,
croise sa route, la donne pourrait enfin changer…
Thriller psychologique d’une rare intensité, Cinq cartes brûlées va vous plonger au cœur de la manipulation mentale. De celle dont on ne revient jamais indemne.
Thriller psychologique d’une rare intensité, Cinq cartes brûlées va vous plonger au cœur de la manipulation mentale. De celle dont on ne revient jamais indemne.
Un mot sur l'auteur :
Née en 1966, Sophie Loubière est écrivain, journaliste et productrice de radio.
Cinq Cartes brûlées a remporté le prix Landerneau Polar 2020.
Cinq Cartes brûlées a remporté le prix Landerneau Polar 2020.
Avis :
Laurence Graissac a gardé de son enfance à Saint-Flour des blessures dont personne ne soupçonne la profondeur. Lorsque la jeune femme décide de jeter ses complexes aux orties et d’enfin oser s’affirmer, la tournure des événements va en stupéfier plus d’un, à commencer par le discret docteur Bashert, bien loin de soupçonner jusqu’où son addiction au jeu et ses aspirations amoureuses vont l’entraîner.
Au BlackJack, les cinq premières cartes sont brûlées par le croupier, c’est-à-dire retirées du jeu avant la distribution. A Laurence, la vie a distribué des cartes qui, longtemps restées cachées, vont provoquer un coup de théâtre magistral lorsqu’elles seront abattues : comme autant d’avancées d’un destin peu à peu dessiné, chaque chapitre se déroule sous l’influence d’une carte et de sa symbolique, ainsi que d’une expression centrée sur le verbe prendre. L’intrigue doit d’abord prendre vie, mais finira par nous prendre à rebours…
Comment devient-on psychopathe ? Quelles failles finissent par induire ces passages à l’acte inattendus, comme de soudains coups de grisou ? Avec une froideur clinique et détachée à faire frissonner, Sophie Loubière démonte, rouage après rouage, la mécanique implacable qui, depuis l’enfance, va lézarder une personnalité et installer la psychose. La relation à l’entourage est déterminante, et, dans cette histoire, chaque personnage réserve bien des surprises.
Véritable page-turner où les apparences ne sont que châteaux de cartes, ce thriller psychologique noir multiplie les révélations et les rebondissements dans un suspense habilement construit et parfaitement addictif. (4/5)
Au BlackJack, les cinq premières cartes sont brûlées par le croupier, c’est-à-dire retirées du jeu avant la distribution. A Laurence, la vie a distribué des cartes qui, longtemps restées cachées, vont provoquer un coup de théâtre magistral lorsqu’elles seront abattues : comme autant d’avancées d’un destin peu à peu dessiné, chaque chapitre se déroule sous l’influence d’une carte et de sa symbolique, ainsi que d’une expression centrée sur le verbe prendre. L’intrigue doit d’abord prendre vie, mais finira par nous prendre à rebours…
Comment devient-on psychopathe ? Quelles failles finissent par induire ces passages à l’acte inattendus, comme de soudains coups de grisou ? Avec une froideur clinique et détachée à faire frissonner, Sophie Loubière démonte, rouage après rouage, la mécanique implacable qui, depuis l’enfance, va lézarder une personnalité et installer la psychose. La relation à l’entourage est déterminante, et, dans cette histoire, chaque personnage réserve bien des surprises.
Véritable page-turner où les apparences ne sont que châteaux de cartes, ce thriller psychologique noir multiplie les révélations et les rebondissements dans un suspense habilement construit et parfaitement addictif. (4/5)
Citation :
C’est parce que pour les autres, l’important, c’est ce qu’ils font de nous, pas ce que nous sommes. Ce que tu fais de moi n’est pas ce que je suis, ajouta-t-elle d’une voix étrangement tiède.
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