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Titre : Naufrage
Auteur : Gilbert BORDES
Année de parution : 2019
Editeur : Belfond
Pages : 360
Présentation de l'éditeur :
Capitainerie de La Rochelle, juillet 2018. Une
cellule de crise accueille les parents des dix bacheliers qui ont
embarqué sur le voilier-école Le Corsaire douze jours plus tôt en
direction de la Guyane et dont on a totalement perdu la trace. Pour
quelle raison la balise a-t-elle cessé d’émettre ? Et comment a-t-on pu
laisser ces marins débutants se lancer dans une telle traversée à haut
risque ?
À des milliers de kilomètres, au milieu de l’Atlantique Sud, huit adolescents découvrent, hagards, l’état catastrophique de leur embarcation après la terrible tempête qu’ils ont subie. Celle-ci a emporté un de leurs camarades et les deux moniteurs qui les accompagnaient. Alix, Chloé, Constance, Julie, Mathis, Thibault, Valentin et Victor sont les survivants. Mais pour combien de temps ?
Sur leur navire à la dérive, avec les étoiles pour seuls repères, les huit apprentis navigateurs comprennent que, pour s’en sortir, ils doivent s’organiser et, surtout, rester soudés. Mais, devant l’immensité de l’océan, le passé de chacun resurgit peu à peu, mettant en péril la cohésion du groupe. Des rivalités se dessinent et les personnalités se dévoilent…
Gilbert Bordes signe un roman d’aventures et d’apprentissage époustouflant à travers le magnifique portrait de ces adolescents coupés du monde.
À des milliers de kilomètres, au milieu de l’Atlantique Sud, huit adolescents découvrent, hagards, l’état catastrophique de leur embarcation après la terrible tempête qu’ils ont subie. Celle-ci a emporté un de leurs camarades et les deux moniteurs qui les accompagnaient. Alix, Chloé, Constance, Julie, Mathis, Thibault, Valentin et Victor sont les survivants. Mais pour combien de temps ?
Sur leur navire à la dérive, avec les étoiles pour seuls repères, les huit apprentis navigateurs comprennent que, pour s’en sortir, ils doivent s’organiser et, surtout, rester soudés. Mais, devant l’immensité de l’océan, le passé de chacun resurgit peu à peu, mettant en péril la cohésion du groupe. Des rivalités se dessinent et les personnalités se dévoilent…
Gilbert Bordes signe un roman d’aventures et d’apprentissage époustouflant à travers le magnifique portrait de ces adolescents coupés du monde.
Le mot de l'éditeur sur l'auteur :
Parti de la Rochelle en direction de la Guyane avec à bord dix jeunes gens et leurs deux moniteurs, le navire-école Le Corsaire est introuvable. Alors que les familles désespèrent, le bateau qui a essuyé une terrible tempête dérive en plein Atlantique Sud : il n’est plus qu’une coquille de noix indirigeable et coupée du monde, à laquelle s’accrochent les huit adolescents survivants. Ceux-ci vont devoir organiser leur survie, mais combien de temps pourront-ils tenir et comment vont-ils revenir à la civilisation ? A bord, chacun se retrouve face à lui-même, dans un huis-clos oppressant qui exacerbe les dissensions malgré les efforts de solidarité. Face au danger, les personnalités vont se dévoiler et mûrir comme jamais elles ne l’avaient fait jusqu’ici.
Peut-on encore aujourd’hui se retrouver aussi seuls et perdus en mer que les navigateurs d’antan ? L’histoire de Robinson Crusoé pourrait-elle avoir lieu de nos jours ? Et l’homme moderne est -il vraiment mieux armé que ses ancêtres pour survivre seul, dans un milieu naturel inhospitalier ? Autant de questions posées par ce livre, qui pourraient d’ailleurs se prolonger par : serions-nous toujours capables de nous débrouiller sans le confort et la technologie actuels, nous dont l’existence de plus en plus hors-sol nous affranchit peu à peu d’un certain nombre de contingences naturelles ?
Gilbert Bordes aime interroger les plus jeunes générations sur cette dernière question : déjà dans Elle voulait voir la mer, des adolescents se trouvaient livrés à eux-mêmes et contraints de lutter pour leur survie en abandonnant leurs acquis. Chaque fois, l’auteur manifeste comme un regret de voir notre société de plus en plus virtuelle s’éloigner peu à peu de la simplicité et de l’authenticité d’une vie proche de la nature. Parmi ses personnages, ce sont toujours les plus modestes, les plus éprouvés et les plus « campagnards » qui tirent le mieux leur épingle du jeu, car mieux capables de s’adapter et moins éloignés des essentiels.
Dans Naufrage, les huit personnages sont contraints de repousser leurs limites et de sortir de la zone de confort des habituels faux-semblants. Nul doute que s’ils sortent de telles épreuves, ils en seront transformés, bien décidés à prendre leur destin en main et à ne rien concéder de ce qui leur est le plus essentiel.
Contée de manière fluide et agréable, dans un enchaînement d’évènements plutôt crédibles, cette aventure maritime se lit avec curiosité, et, si j’imaginais aisément Elle voulait voir la mer en téléfilm pour toute la famille, cette fois, c’est en feuilleton télévisé, maintenant le suspense entre chaque bref épisode, que je n’ai aucun mal à imaginer Naufrage.
Merci, Gilbert, pour votre confiance renouvelée. Ne manque même pas, dans votre histoire, l’allusion à la fabrication de violons et de violoncelles qui vous tient tant à coeur.
Peut-on encore aujourd’hui se retrouver aussi seuls et perdus en mer que les navigateurs d’antan ? L’histoire de Robinson Crusoé pourrait-elle avoir lieu de nos jours ? Et l’homme moderne est -il vraiment mieux armé que ses ancêtres pour survivre seul, dans un milieu naturel inhospitalier ? Autant de questions posées par ce livre, qui pourraient d’ailleurs se prolonger par : serions-nous toujours capables de nous débrouiller sans le confort et la technologie actuels, nous dont l’existence de plus en plus hors-sol nous affranchit peu à peu d’un certain nombre de contingences naturelles ?
Gilbert Bordes aime interroger les plus jeunes générations sur cette dernière question : déjà dans Elle voulait voir la mer, des adolescents se trouvaient livrés à eux-mêmes et contraints de lutter pour leur survie en abandonnant leurs acquis. Chaque fois, l’auteur manifeste comme un regret de voir notre société de plus en plus virtuelle s’éloigner peu à peu de la simplicité et de l’authenticité d’une vie proche de la nature. Parmi ses personnages, ce sont toujours les plus modestes, les plus éprouvés et les plus « campagnards » qui tirent le mieux leur épingle du jeu, car mieux capables de s’adapter et moins éloignés des essentiels.
Dans Naufrage, les huit personnages sont contraints de repousser leurs limites et de sortir de la zone de confort des habituels faux-semblants. Nul doute que s’ils sortent de telles épreuves, ils en seront transformés, bien décidés à prendre leur destin en main et à ne rien concéder de ce qui leur est le plus essentiel.
Contée de manière fluide et agréable, dans un enchaînement d’évènements plutôt crédibles, cette aventure maritime se lit avec curiosité, et, si j’imaginais aisément Elle voulait voir la mer en téléfilm pour toute la famille, cette fois, c’est en feuilleton télévisé, maintenant le suspense entre chaque bref épisode, que je n’ai aucun mal à imaginer Naufrage.
Merci, Gilbert, pour votre confiance renouvelée. Ne manque même pas, dans votre histoire, l’allusion à la fabrication de violons et de violoncelles qui vous tient tant à coeur.
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