mercredi 30 septembre 2020

[Giuliano, Serena] Mamma Maria






J'ai moyennement aimé

 

Titre : Mamma Maria

Auteur : Serena GIULIANO

Editeur : Cherche Midi

Année de parution : 2020

Pages : 240

 

 

 

 

 

 

 

Présentation de l'éditeur :   

« Ciao, Sofia, qu’est-ce que je te sers ? Comme d’habitude ? Et j’ajoute un cornetto, parce qu’il faut manger, ma fille !
– Oui, merci, Maria. »
Je m’installe en terrasse, face à la mer, comme chaque matin depuis que je suis de retour en Italie. J’aime bien travailler au son des tasses qui s’entrechoquent. Et, au Mamma Maria, j’ai toujours de la compagnie. Il y a ceux qui viennent tuer le temps. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir à glaces. Il y a les ados qui sirotent un soda, monsieur le curé, et, surtout, mes partenaires de scopa.
Ici, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude ou écouter Celentano. Moi, je viens pour me persuader que j’ai bien fait de quitter Paris… et l’autre abruti.
Il fait quand même meilleur ici.
Et puis, on cherche aussi à profiter de la bonne humeur (ou non) de Maria, qui mène, comme une mamma, tout ce petit monde à la baguette.
Bref, j’ai enfin retrouvé mon village paisible.
Enfin, paisible jusqu’au jour où…

 

 

Le mot de l'éditeur sur l'auteur :

Serena Giuliano est italienne mais a aussi quelques défauts. Elle écrit – en français – sur les réseaux et sur papier.

 

Avis :

Meurtrie par une peine de coeur, Sofia quitte Paris pour revenir vivre dans son village natal du sud de l’Italie. Elle y retrouve avec plaisir l’ambiance chaleureuse de la petite communauté qui gravite autour du café tenu par la charismatique Mamma Maria.

Malgré mes résolutions d’éviter désormais le genre feel good qui m’a souvent déçue, j’ai fini par lire ce roman, prix Babelio 2020 dans la catégorie littérature française. Mal m’en a pris : les personnages, si lourdement typés italiens qu’ils en paraissent caricaturaux, évoluent dans une histoire désespérément candide, débordante de clichés et de bons sentiments, maladroitement saupoudrée d’une pincée d’ingrédients touristiques et gastronomiques censés faire rêver et saliver, mais qui, mal servis par une écriture plate et ordinaire, donnent le sentiment d’évoluer davantage dans une brochure publicitaire que dans une œuvre littéraire.

Si vous êtes adeptes des romans feel good, celui-ci vous fera voyager dans une Italie de cartes postales. Mais il ne vous convertira pas au genre si ce n’est pas déjà votre tasse de thé. (2/5)

 

Citations :

La vitesse m’a toujours fait peur et, ici, le code de la route est une option pour la plupart des conducteurs. On double à droite, à gauche ; s’ils le pouvaient, certains doubleraient même par-dessus. Quant aux ronds-points, c’est un vrai piège. Mettez un Français là-dedans, il deviendrait fou. C’est simple : si on y entre, on ne sait ni quand ni comment on finira par en ressortir. La priorité est à celui qui la prend. Dans ma région, les assurances pour les deux-roues sont trois fois plus chères que dans le nord de l’Italie. Ça résume bien la situation…

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