J'ai aimé
Titre : Tout le bleu du ciel
Auteur : Mélissa DA COSTA
Année de parution : 2019
Editeur : Carnets Nord
Pages : 654
Présentation de l'éditeur :
Petiteannonce.fr : Émile, 26 ans, condamné à une espérance de vie
de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour
un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce
dernier périple.
Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, avec le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme, qui a pour seul bagage un sac à dos, un grand chapeau noir, et aucune explication sur sa présence. Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naît, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile. Une écriture vive et alerte, des dialogues impeccables, des personnages justes et attachants qui nous emportent jusqu’à un dénouement inattendu, chargé d’émotions.
On ne sort pas intact de ce récit, mené de main de maître par Mélissa Da Costa, une jeune auteure de 28 ans, qui a toujours écrit et publie là son premier roman.
Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, avec le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme, qui a pour seul bagage un sac à dos, un grand chapeau noir, et aucune explication sur sa présence. Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naît, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile. Une écriture vive et alerte, des dialogues impeccables, des personnages justes et attachants qui nous emportent jusqu’à un dénouement inattendu, chargé d’émotions.
On ne sort pas intact de ce récit, mené de main de maître par Mélissa Da Costa, une jeune auteure de 28 ans, qui a toujours écrit et publie là son premier roman.
Le mot de l'éditeur sur l'auteur :
Avis :
Emile n’est pas encore trentenaire, mais, atteint d’un Alzheimer précoce, il n’a plus que deux ans à vivre. Préférant fuir l’hôpital et l’étouffante sollicitude des siens, il décide de partir à l’aventure en camping-car, en compagnie d’une jeune fille, Joanna, recrutée par petite annonce.
Si vous entamez ces 650 pages, assurez-vous de votre provision de mouchoirs, car ce concentré d’émotions ne vous laissera pas de marbre.
Certes, ce premier roman n’est pas exempt de points faibles : même si les dialogues sonnent souvent juste, les traits de certains personnages sont parfois un peu outrés, les poncifs abondent, les bons sentiments prolifèrent, et l’on s‘agace des références trop appuyées à L’alchimiste de Paulo Coelho qui semble être LA bible de l’auteur, par ailleurs très marquée semble-t-il par les pratiques de développement personnel. Le style est fluide mais ne réussit pas vraiment à s’élever lorsqu’il évoque la beauté sauvage des lieux évoqués, et, au final, le tout présente quelques longueurs.
Pourtant, le charme opère et cette jolie histoire bien construite aux protagonistes attachants a tôt fait de vous faire oublier vos réticences pour vous emmener dans un moment de lecture fort agréable et plutôt addictif. Tendresse et bienveillance font de ce livre un petit bonheur, où l’irrémédiable issue se vit dans une tristesse pleine d’apaisement et de sérénité. Sans doute utopique et un brin naïf, ce récit donne envie d’y croire, de visiter les sites décrits et de rencontrer ses personnages, à la lumineuse humanité, qui vous laisseront un sentiment de manque une fois la dernière page tournée. (3/5)
Si vous entamez ces 650 pages, assurez-vous de votre provision de mouchoirs, car ce concentré d’émotions ne vous laissera pas de marbre.
Certes, ce premier roman n’est pas exempt de points faibles : même si les dialogues sonnent souvent juste, les traits de certains personnages sont parfois un peu outrés, les poncifs abondent, les bons sentiments prolifèrent, et l’on s‘agace des références trop appuyées à L’alchimiste de Paulo Coelho qui semble être LA bible de l’auteur, par ailleurs très marquée semble-t-il par les pratiques de développement personnel. Le style est fluide mais ne réussit pas vraiment à s’élever lorsqu’il évoque la beauté sauvage des lieux évoqués, et, au final, le tout présente quelques longueurs.
Pourtant, le charme opère et cette jolie histoire bien construite aux protagonistes attachants a tôt fait de vous faire oublier vos réticences pour vous emmener dans un moment de lecture fort agréable et plutôt addictif. Tendresse et bienveillance font de ce livre un petit bonheur, où l’irrémédiable issue se vit dans une tristesse pleine d’apaisement et de sérénité. Sans doute utopique et un brin naïf, ce récit donne envie d’y croire, de visiter les sites décrits et de rencontrer ses personnages, à la lumineuse humanité, qui vous laisseront un sentiment de manque une fois la dernière page tournée. (3/5)
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La Ronde des Livres - Challenge Multi-Défis d'Automne 2019 |
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