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Titre : Le lac au miroir
Auteur : Odile LEFRANC
Parution : 2023 (Viviane Hamy)
Pages : 250
Présentation de l'éditeur :
Hannah Springer, 38 ans, au point mort dans sa vie, trompe son ennui
existentiel à Bali lorsqu’elle apprend le décès brutal de sa mère, Magda
Springer. Fâchées, elles ne s’étaient pas vues depuis vingt ans. De
retour à Paris, bien résolue à comprendre les causes de la mort de sa
mère, Hannah fouille le passé familial et fait une découverte qui va
bouleverser son existence.
Près d’un siècle plus tôt, Walter Spies, jeune artiste allemand en quête de liberté, fuit son pays et s’installe à Bali. Là-bas, il peindra ses plus belles œuvres.
Qu’est devenu Le Lac au miroir, ce tableau disparu de Walter Spies que, enfant, Hannah admirait sur le mur de sa chambre ? Et si un lien unissait le destin de ce peintre iconoclaste et celui de la famille Springer ?
Commence alors pour Hannah un voyage à la recherche de ses origines qui l’emporte dans une traversée du XXe siècle, entre la France, l’Allemagne et Bali.
Ce premier roman offre une méditation singulière et émouvante sur la mémoire familiale et la relation mère-fille. Mais c’est avant tout une ode à la liberté, et la célébration d’un plaisir de vivre retrouvé et des pouvoirs magiques de l’art.
Près d’un siècle plus tôt, Walter Spies, jeune artiste allemand en quête de liberté, fuit son pays et s’installe à Bali. Là-bas, il peindra ses plus belles œuvres.
Qu’est devenu Le Lac au miroir, ce tableau disparu de Walter Spies que, enfant, Hannah admirait sur le mur de sa chambre ? Et si un lien unissait le destin de ce peintre iconoclaste et celui de la famille Springer ?
Commence alors pour Hannah un voyage à la recherche de ses origines qui l’emporte dans une traversée du XXe siècle, entre la France, l’Allemagne et Bali.
Ce premier roman offre une méditation singulière et émouvante sur la mémoire familiale et la relation mère-fille. Mais c’est avant tout une ode à la liberté, et la célébration d’un plaisir de vivre retrouvé et des pouvoirs magiques de l’art.
Avis :
Alors qu’elle séjourne à Bali, sur les traces du peintre Walter Spies dont le tableau Le lac au miroir orna un temps le mur de sa chambre d’enfant et continue inexorablement à la hanter, la quadragénaire Hannah Springer apprend le décès soudain de sa mère, Magda, avec qui elle était brouillée depuis vingt ans en raison de son refus catégorique de lui révéler l’identité de son père.
Quel lien unissait donc la famille Springer et ce peintre mort en 1942 ? Et pourquoi ce tableau précis, chef d’oeuvre du peintre, a-t-il disparu alors que, de son vivant, Magda avait fait donation de tous les autres en sa possession à un musée balinais ? Hannah, femme empêchée par le mystère de ses origines, est bien décidée à faire enfin la lumière sur les secrets familiaux. Sa quête la ramène à Dresde, là où Magda a vu le jour sous le déluge de feu qui détruisit la ville en 1945…
Entrecroisé d‘épisodes de la vie à Bali du peintre musicien allemand Walter Spies que ce roman a le mérite de nous faire découvrir, le récit se déploie entre l’île Indonésienne, Paris et Dresde de nos jours, pour une quête identitaire remontant aux années noires du nazisme et à la spoliation organisée d’œuvres d’art. Si l’histoire s’auréole à ses débuts d’un certain mystère, son développement bâti sur ce qui pourra paraître un ensemble quand même un peu trop facile et improbable, ne tarde pas à devenir relativement prévisible et d’autant plus décevant que sa thématique prometteuse laisse finalement la plus belle part, sous son fin vernis historique et artistique, à une romance sans grande profondeur, assaisonnée, d’une façon très tendance, d’un soupçon de développement personnel, d’une touche de dépaysement idyllique, d’un poil d’érotisme, pour s’achever sur un happy end très feel good.
Ce premier roman, facile et agréable à lire, a pour lui une écriture fluide et une thématique intéressante, malheureusement trop superficiellement traitée. M’en restera principalement la découverte de la vie et de la peinture de Walter Spies. (2,5/5)
Quel lien unissait donc la famille Springer et ce peintre mort en 1942 ? Et pourquoi ce tableau précis, chef d’oeuvre du peintre, a-t-il disparu alors que, de son vivant, Magda avait fait donation de tous les autres en sa possession à un musée balinais ? Hannah, femme empêchée par le mystère de ses origines, est bien décidée à faire enfin la lumière sur les secrets familiaux. Sa quête la ramène à Dresde, là où Magda a vu le jour sous le déluge de feu qui détruisit la ville en 1945…
Entrecroisé d‘épisodes de la vie à Bali du peintre musicien allemand Walter Spies que ce roman a le mérite de nous faire découvrir, le récit se déploie entre l’île Indonésienne, Paris et Dresde de nos jours, pour une quête identitaire remontant aux années noires du nazisme et à la spoliation organisée d’œuvres d’art. Si l’histoire s’auréole à ses débuts d’un certain mystère, son développement bâti sur ce qui pourra paraître un ensemble quand même un peu trop facile et improbable, ne tarde pas à devenir relativement prévisible et d’autant plus décevant que sa thématique prometteuse laisse finalement la plus belle part, sous son fin vernis historique et artistique, à une romance sans grande profondeur, assaisonnée, d’une façon très tendance, d’un soupçon de développement personnel, d’une touche de dépaysement idyllique, d’un poil d’érotisme, pour s’achever sur un happy end très feel good.
Ce premier roman, facile et agréable à lire, a pour lui une écriture fluide et une thématique intéressante, malheureusement trop superficiellement traitée. M’en restera principalement la découverte de la vie et de la peinture de Walter Spies. (2,5/5)
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