J'ai beaucoup aimé
Titre : Mousson froide
Auteur : Dominique SYLVAIN
Parution : 2021 (Robert Laffont)
Pages : 384
Présentation de l'éditeur :
Séoul, 1997. Un gangster accomplit une vengeance sanglante.
Montréal, 2022. Mark, un flic d’origine coréenne, Jade
et Jindo, son labrador à l’odorat affûté, spécialisé dans la détection
de mémoires électroniques, enquêtent sur un réseau pédopornographique.
Alors que les premiers coupables de cette sombre affaire tombent, un mystérieux tueur ensanglante l’hiver montréalais. L’homme, insaisissable, redoutable, a croupi plus de deux décennies dans une prison coréenne. À peine libéré, il monte dans un avion, destination le Québec, déterminé à prendre la revanche qu’il fomente depuis des années.
Dans la ville enneigée, l’assassin poursuit son passé…
Alors que les premiers coupables de cette sombre affaire tombent, un mystérieux tueur ensanglante l’hiver montréalais. L’homme, insaisissable, redoutable, a croupi plus de deux décennies dans une prison coréenne. À peine libéré, il monte dans un avion, destination le Québec, déterminé à prendre la revanche qu’il fomente depuis des années.
Dans la ville enneigée, l’assassin poursuit son passé…
Mousson froide est un roman peuplé de personnages complexes,
attachants souvent, terrifiants parfois. Leurs destins se croisent, les
points de vue s’entremêlent pour tisser une intrigue captivante.
Le mot de l'éditeur sur l'auteur :
Dominique Sylvain, qui a écrit de nombreux romans policiers (Baka !, Sœurs de sang…)
tous publiés chez Viviane Hamy, vit au Japon depuis plusieurs années.
Elle a reçu notamment le prix des lectrices de Elle en 2005, catégorie
roman policier, pour Le Passage du désir. Son dernier roman, L’Absence de l’ogre, a été classé dans les meilleurs ventes de l’été 2007.Avis :
En 1997 à Séoul, un malfrat alcoolique se venge de la plus atroce manière de l’épouse qui l’a rejeté. Vingt cinq ans plus tard à Montréal, une équipe policière enquête sur un réseau pédophile. Parmi elle, le lieutenant Mark Song, d’origine coréenne, Jade, son amie maître-chien, et Jindo, le labrador dressé pour la détection de mémoires électroniques. Lorsqu’un mystérieux tueur vient semer les cadavres sur le parcours de leur enquête, ils n’ont pas encore fait le lien avec la libération à Séoul d’un homme assoiffé de vengeance après plus de deux décennies de captivité, et qui, aussitôt gracié, a sauté dès qu’il a pu dans un avion pour Montréal…
Un roman policier de plus, pensez-vous peut-être, qui plus est, mettant en scène le sempiternel duo de collègues qui ne sont pas encore avoué leur attirance réciproque. Dites-vous bien que vous n’allez pas tarder à oublier vos plus petites réticences et à vous laisser envahir par le plaisir d’une intrigue absolument diabolique, dont les implications vous feront réaliser à quel point votre attachement aux personnages s’est installé au fil des pages. Parmi eux, le chien Jindo, protagoniste à part entière à qui il est donné d’exprimer son point de vue, contribue largement à l’originalité du récit. Il y apporte un indéniable capital sympathie, mais permet également une prise de distance étonnamment réussie qui ne manque pas de sel.
Au final, pris dans un irrésistible crescendo aux côtés de personnages campés avec ce qu’il faut de profondeur et de crédibilité, le lecteur ressort le sourire aux lèvres de ce très plaisant moment de lecture, astucieusement relevé d’un trait d’originalité aussi sympathique qu’amusante. (4/5)
Un roman policier de plus, pensez-vous peut-être, qui plus est, mettant en scène le sempiternel duo de collègues qui ne sont pas encore avoué leur attirance réciproque. Dites-vous bien que vous n’allez pas tarder à oublier vos plus petites réticences et à vous laisser envahir par le plaisir d’une intrigue absolument diabolique, dont les implications vous feront réaliser à quel point votre attachement aux personnages s’est installé au fil des pages. Parmi eux, le chien Jindo, protagoniste à part entière à qui il est donné d’exprimer son point de vue, contribue largement à l’originalité du récit. Il y apporte un indéniable capital sympathie, mais permet également une prise de distance étonnamment réussie qui ne manque pas de sel.
Au final, pris dans un irrésistible crescendo aux côtés de personnages campés avec ce qu’il faut de profondeur et de crédibilité, le lecteur ressort le sourire aux lèvres de ce très plaisant moment de lecture, astucieusement relevé d’un trait d’originalité aussi sympathique qu’amusante. (4/5)
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