J'ai beaucoup aimé
Titre : Le poney rouge (The Red Pony)
Auteur : John STEINBECK
Traduction : Marcel DUHAMEL, Max MORISE
Parution : 1933 en anglais (Etats-Unis),
dès 1946 en français (Gallimard)
Pages : 280
Présentation de l'éditeur :
Jody, petit garçon rêveur et solitaire, vit dans un ranch de Californie,
avec ses parents et Billy Buck, le garçon d'écurie, son ami. Sa vie est
paisible, entre l'école et les travaux de la ferme. Un matin, Jody
découvre dans la grange un poney rouge, un cadeau de son père. Aidé par
Billy Buck, Jody entreprend de dresser Galiban, le poney. Et peu à peu
arrive le moment où, pour la première fois, Jody va pouvoir monter
Galiban! Mais le poney tombe malade.
Un petit garçon aux cheveux de paille, un regard timide et poli, un père sévère mais bon. Et la vie saine et rude de la ferme, un pays de grands espaces, chauffé à blanc par le soleil. Jody fait l'apprentissage de la responsabilité avec le poney qu'on lui a donné. Fort, juste et tendre.
Un petit garçon aux cheveux de paille, un regard timide et poli, un père sévère mais bon. Et la vie saine et rude de la ferme, un pays de grands espaces, chauffé à blanc par le soleil. Jody fait l'apprentissage de la responsabilité avec le poney qu'on lui a donné. Fort, juste et tendre.
Un mot sur l'auteur :
L'Américain John Steinbeck (1902-1968), Prix Nobel de littérature en 1962, est considéré comme « un géant des lettres américaines ». Si son roman Les raisins de la colère (1939), lauréat du Prix Pulitzer, est considéré comme son chef d'oeuvre, plusieurs de ses livres sont devenus des classiques de la littérature. Avec souvent pour cadre la Californie, ils ont pour thèmes récurrents le destin et l'injustice, notamment chez les travailleurs et les fermiers opprimés.
Avis :
Dans les années trente en Californie, le jeune Jody grandit entre l’école et les tâches qui lui sont confiées au ranch de ses parents. Lorsque son père lui offre un poney et les responsabilités qui vont avec, l'enfant s’emploie activement à son dressage avec l’aide de son ami Billy Buck, le garçon d’écurie. Mais, alors qu’approche le jour où Jody pourra enfin le monter, le poney attrape la gourme, cette redoutable angine équine.
Le drame frappe cruellement le petit garçon, amené à se battre contre ce qui prend corps pour la première fois dans sa vie : l’impuissance humaine face à l’adversité, lorsqu’elle s’acharne sur ceux que vous aimez et vous accule à d’impossibles choix. Et même si l’histoire se passe à la campagne, là où le contact proche des animaux vous aguerrit très tôt aux réalités de la vie et de la mort, les épreuves qui attendent Jody sont d’une dureté à le marquer au fer rouge, quelques scènes difficiles pouvant même interroger le classement de ce livre en littérature jeunesse. Ce qui s’annonçait comme un apprentissage autant qu’une récompense, tourne en réalité à une confrontation, précoce et brutale, aux très rudes contingences du métier de fermier dans le Far West du début du XXe siècle.
Ce court roman, qui figure parmi les toutes premières œuvres de l’auteur, annonce déjà les grands thèmes qui domineront sa production littéraire : la dure vie des ruraux ordinaires de Californie dans les années trente, en des lieux où il a lui-même vécu. Dans ces vastes espaces encore presque sauvages, vivre est un acharnement qui vous durcit dès l’âge le plus tendre, et la construction du Nouveau Monde se fait dans un étroit mélange d’espoir et de violence.
Un récit poignant, d’une simplicité brutale, où s’exprime toute la cruauté de la lutte pour la survie sur ce qui est encore une terre de conquête : un Far West qui vous rabote et vous dessèche les sentiments, pour qu’une fois racornis, ils cessent, une fois pour toutes, de vous rendre faible et vulnérable. (4/5)
Avis :
Dans les années trente en Californie, le jeune Jody grandit entre l’école et les tâches qui lui sont confiées au ranch de ses parents. Lorsque son père lui offre un poney et les responsabilités qui vont avec, l'enfant s’emploie activement à son dressage avec l’aide de son ami Billy Buck, le garçon d’écurie. Mais, alors qu’approche le jour où Jody pourra enfin le monter, le poney attrape la gourme, cette redoutable angine équine. Le drame frappe cruellement le petit garçon, amené à se battre contre ce qui prend corps pour la première fois dans sa vie : l’impuissance humaine face à l’adversité, lorsqu’elle s’acharne sur ceux que vous aimez et vous accule à d’impossibles choix. Et même si l’histoire se passe à la campagne, là où le contact proche des animaux vous aguerrit très tôt aux réalités de la vie et de la mort, les épreuves qui attendent Jody sont d’une dureté à le marquer au fer rouge, quelques scènes difficiles pouvant même interroger le classement de ce livre en littérature jeunesse. Ce qui s’annonçait comme un apprentissage autant qu’une récompense, tourne en réalité à une confrontation, précoce et brutale, aux très rudes contingences du métier de fermier dans le Far West du début du XXe siècle.
Ce court roman, qui figure parmi les toutes premières œuvres de l’auteur, annonce déjà les grands thèmes qui domineront sa production littéraire : la dure vie des ruraux ordinaires de Californie dans les années trente, en des lieux où il a lui-même vécu. Dans ces vastes espaces encore presque sauvages, vivre est un acharnement qui vous durcit dès l’âge le plus tendre, et la construction du Nouveau Monde se fait dans un étroit mélange d’espoir et de violence.
Un récit poignant, d’une simplicité brutale, où s’exprime toute la cruauté de la lutte pour la survie sur ce qui est encore une terre de conquête : un Far West qui vous rabote et vous dessèche les sentiments, pour qu’une fois racornis, ils cessent, une fois pour toutes, de vous rendre faible et vulnérable. (4/5)
Citation :
Gitano n'était qu'un vieillard avant qu'on ne rencontre ses yeux noirs
et éteints. Mais derrière ces yeux-là , il y avait une chose inconnue.
Il n'en disait jamais assez long pour qu'on puisse deviner ce qu'il y
avait à l'intérieur derrière ses yeux.
Apparemment, Steinbeck ne vous a pas assez "accroché" pour vous donner envie de découvrir quelques autres de ses titres?
RépondreSupprimerAu contraire, Dasola, j'ai lu bon nombre de ses autres livres il y a bien des années...
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