J'ai beaucoup aimé
Titre : Fatales négligences
Auteur : Régis BEGUE
Parution : 2020
Editeur : Lucien Souny
Pages : 272
Présentation de l'éditeur :
Une simple faute d’inattention, c’est ce que plaide Aymeric
Le Bellec au moment où on le découvre en tenue d’Adam dans le vestiaire
des femmes de la salle de sport de son entreprise. Mais qu’est-il en
mesure de prouver ? S’ensuit un odieux chantage qui va conduire celui
qui se voyait déjà à la tête de la FrogAmber, rayonnante compagnie
d’énergie renouvelable, à enchaîner les erreurs quand il tentera de
couvrir ses agissements graves par des actes pires. Obnubilé par les
menaces qui pèsent désormais sur sa carrière, il en néglige une autre
bien plus terrifiante encore. On ne s’est pas méfié du froid venu de
Sibérie, qui s’abat sur Paris et l’Europe. On aurait dû, car le
black-out électrique est imminent. Un drame aux conséquences
incalculables.
Après S.N.O.W. (2018) qui avait plongé le lecteur dans les méandres de la finance, Régis Bégué nous livre ici un roman d’anticipation sur la fatale panne d’électricité, l’une des hantises de notre monde moderne hyperconnecté. Lorsque géopolitique et spéculation énergétique se mêlent, le résultat est des plus apocalyptiques, mais le scénario bien trop réel.
Après S.N.O.W. (2018) qui avait plongé le lecteur dans les méandres de la finance, Régis Bégué nous livre ici un roman d’anticipation sur la fatale panne d’électricité, l’une des hantises de notre monde moderne hyperconnecté. Lorsque géopolitique et spéculation énergétique se mêlent, le résultat est des plus apocalyptiques, mais le scénario bien trop réel.
Le mot de l'éditeur sur l'auteur :
Formé aux mathématiques, à l’économie et au commerce, c’est par hasard
que Régis Bégué entre dans la finance, en 1994. D’abord courtier, il est
aujourd’hui gestionnaire dans une grande institution. Ce métier exigeant nécessite des
soupapes d’aération et d’oxygène. Il les a trouvées avec l’écriture,
mais également le piano, la peinture, le théâtre, le chant ! En 2000, il
s’est attelé à son premier roman, Les cimes ne s’embrassent pas,
dans lequel il a créé le village imaginaire de Saint-Ravèze, que l’on
retrouve dix-huit ans plus tard dans S. N. O. W. Il est né, a grandi et réside en région
parisienne.
Retrouvez mon interview de Régis Bégué en octobre 2019.
Avis :
Je remercie chaleureusement Régis Bégué pour son service presse et cette découverte en avant-première de son dernier roman.
Dans une Europe légèrement dystopique devenue dépendante des énergies renouvelables, se produit soudain un black-out général. Le narrateur, numéro deux de la FrogAmber, leader sur le marché français de l’énergie, n’a rien vu venir. Il faut dire qu’il a déjà d’autres préoccupations, tout empêtré qu’il est dans ce qui pourrait devenir une affaire de mœurs et lui coûter la succession à la présidence de sa société. Ses tentatives pour s’en échapper ne feront que l’entraîner dans l’engrenage d’événements toujours plus graves, où l’attendent bien des surprises.
Après ma lecture de S.N.O.W. il y a quelques mois, j’ai retrouvé avec plaisir l’ironie acidulée de Régis Bégué, qui sait si bien restituer l’ambivalence de tout être humain, capable, selon les circonstances, du meilleur comme du pire. Dans un univers où spéculation rime avec corruption, chantage et manipulations, l’auteur nous tend, mine de rien, un miroir qui nous renvoie à nos propres compromissions quotidiennes, à nos stratégies d’adaptation et de survie dans une société pas si différente que çà d’une forme de jungle, où l’éthique est par nature une donnée toute relative.
Avec un humour qui fait passer en douceur une vision au final sans grande illusion sur la nature humaine et les phénomènes de société, Régis Bégué nous embarque dans une intrigue aux allures de spirale infernale, où chaque révélation ouvre sur une nouvelle chausse-trappe, dans un suspense qui tient le lecteur de la première à la dernière ligne. Savamment entortillée et riche en rebondissements inattendus, l’histoire réserve surprise sur surprise, et mène peu à peu à une conclusion à la moralité plutôt trouble, tant rien n’est binaire dans ce récit.
Ce nouveau roman de Régis Bégué pousse un cran plus loin mon appréciation de cet auteur, dont les thrillers, piquants et intelligents, révèlent avec malice une vision tranquillement lucide du monde et de l’ambivalence humaine, enrichie de quelques arguments et observations qui lui donnent un certain sel. Un auteur qui mérite d’être découvert par de nombreux lecteurs. (4/5)
Après ma lecture de S.N.O.W. il y a quelques mois, j’ai retrouvé avec plaisir l’ironie acidulée de Régis Bégué, qui sait si bien restituer l’ambivalence de tout être humain, capable, selon les circonstances, du meilleur comme du pire. Dans un univers où spéculation rime avec corruption, chantage et manipulations, l’auteur nous tend, mine de rien, un miroir qui nous renvoie à nos propres compromissions quotidiennes, à nos stratégies d’adaptation et de survie dans une société pas si différente que çà d’une forme de jungle, où l’éthique est par nature une donnée toute relative.
Avec un humour qui fait passer en douceur une vision au final sans grande illusion sur la nature humaine et les phénomènes de société, Régis Bégué nous embarque dans une intrigue aux allures de spirale infernale, où chaque révélation ouvre sur une nouvelle chausse-trappe, dans un suspense qui tient le lecteur de la première à la dernière ligne. Savamment entortillée et riche en rebondissements inattendus, l’histoire réserve surprise sur surprise, et mène peu à peu à une conclusion à la moralité plutôt trouble, tant rien n’est binaire dans ce récit.
Ce nouveau roman de Régis Bégué pousse un cran plus loin mon appréciation de cet auteur, dont les thrillers, piquants et intelligents, révèlent avec malice une vision tranquillement lucide du monde et de l’ambivalence humaine, enrichie de quelques arguments et observations qui lui donnent un certain sel. Un auteur qui mérite d’être découvert par de nombreux lecteurs. (4/5)
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