mardi 3 décembre 2019

[Wodehouse, Pelham Grenville] Merci, Jeeves






J'ai beaucoup aimé

 

Titre : Merci, Jeeves (Thank You, Jeeves)

Auteur : P.G. WODEHOUSE

Traductrice : Benoît de FONSCOLOMBE

Parution : 1934 en anglais,
                1982 en français (10/18)

Pages : 301

 

 

 

 

 

 

Présentation de l'éditeur :   

Bertie Wooster, jeune aristocrate londonien, s'est pris de passion pour le banjo. Cette nouvelle lubie est loin de plaire à Jeeves, son fidèle majordome, et encore moins à ses voisins exaspérés. Contraint de déménager, Bertie se retire avec son instrument chéri dans un cottage de la campagne anglaise, chez son ami le baron Chuffnell. Les choses se compliquent quand le jeune homme y retrouve son ex fiancée, Pauline, dont Chuffnell est tombé fou amoureux. D'imbroglios en quiproquos, la situation déjà fort embarrassante dégénère. Heureusement, Jeeves veille au grain et sauvera, comme toujours, Wooster de la catastrophe...

Humour british et loufoquerie sur fond de vieille Angleterre où la campagne est loin d'être bucolique : un opus à consommer sans modération.

 

 

Le mot de l'éditeur sur l'auteur :

Pelham Grenville Wodehouse (1881-1975) est un auteur britannique, devenu toutefois citoyen américain en 1955. Il fut employé de banque à Hong-Kong, journaliste à Londres, auteur de théâtre et de comédies musicales aux Etats-Unis où il passa, ainsi qu’en France, une bonne partie de sa longue vie. Son univers romanesque reste exclusivement celui d’une haute société britannique d’avant guerre, avec des personnages devenus les piliers d’aventures extravagantes, parmi lesquels défilent dans le plus grand désordre Bertie sous haute protection de son valet Jeeves, lord Emsworth en son château de Blanding, l’Oncle Fred et son neveu Pongo, ou Mr Mulliner scotché à son bar. Wodehouse a écrit soixante-dix romans et vingt recueils de nouvelles.

 

 

Avis :

Dans les années trente, Bertie Wooster, jeune aristocrate britannique, est contraint de déménager chez un ami à la campagne pour s’adonner librement à sa passion du banjo sans gêner ses voisins. Sa situation ne va toutefois pas tarder à devenir très compliquée, au fil d’imbroglios et de quiproquos en chaîne, où il ne devra son salut qu’à l’ingéniosité et au sang-froid de son imperturbable et fidèle majordome Jeeves.

Cet épisode des loufoques aventures des aristocratiques personnages wodehousiens n’a pas fait exception : dans la plus pure veine de l’humour britannique de l’auteur, les situations et le style n’ont pas manqué de me faire franchement rire à plusieurs reprises. Ne cherchez rien de transcendant dans cette histoire, vous n’y trouverez qu’une accumulation de péripéties toutes aussi improbables les unes que les autres, mais narrées avec un irrésistible sens du comique et une plume au charme délicieusement suranné.

Si vous ne connaissez pas encore les vaudevilles de Wodehouse, ou si vous hésitez entre les nombreux titres de l’auteur, ouvrez celui-ci sans hésiter : un excellent et réjouissant moment vous attend avec cet antidote à la morosité. Cela fait du bien de s’offrir une petite pinte de rire, qui plus est servie par une belle plume. (4/5)



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