vendredi 6 septembre 2019

[Cox, Michael] Le livre des secrets. La vie cachée d'Esperanza Gorst





Coup de coeur 💓

 

Titre : Le livre des secrets. La vie cachée
           d'Esperanza Gorst (The Glass of Time)

Auteur : Michael COX

Traducteurs : Jean et Claude DEMANUELLI

Parution : 2008 en anglais
                2009 en français (Seuil)

Pages : 588

 

 

 

 

 

Présentation de l'éditeur :   

Paris, 1876. Esperanza Gorst, jeune orpheline de dix-neuf ans, choyée par sa mère adoptive et par son précepteur, est chargée par ses bienfaiteurs d’une étrange mission : se rendre en Angleterre dans la grande demeure d’Evenwood pour y devenir la femme de chambre de la baronne Emily Tansor et gagner sa confiance.

Car en vérité, la tâche d’Esperanza est de découvrir les secrets sombres et inquiétants que sa nouvelle maîtresse dissimule, des secrets qui puisent leur origine dans une grave injustice commise vingt ans plus tôt et à laquelle les propres intérêts d’Esperanza sont liés. Bientôt, la baronne tombe sous son charme et aspire à devenir son amie. Mais la jeune fille ne perd pas de vue son plan et mène une enquête minutieuse dont elle consigne les moindres détails, à l’intention de ses protecteurs bien-aimés, dans son «Livre des secrets».

Peu à peu, les dissimulations de Lady Tansor sont révélées au grand jour tandis qu’Esperanza est prise dans un réseau compliqué d’intrigues, de mensonges, de meurtres et de trahisons.

Les fils de l’intrigue sont si habilement noués que le lecteur adorera ce «vingt ans après» sans avoir lu le premier volet, La Nuit de l’infamie.

 

 

Le mot de l'éditeur sur l'auteur :

Né en 1948 dans le Northamptonshire, Michael Cox est mort le 31 mars 2009. Il avait été responsable des livres de référence chez Oxford University Press et était l’auteur d’un certain nombre d’ouvrages et d’anthologies remarqués. Le Livre des secrets est le second volet de La Nuit de l’infamie (Seuil, 2008).

 

 

Avis :

1876 en Angleterre. Vingt ans se sont écoulés depuis l’épilogue du premier volet de cette histoire, La nuit de l’infamie. On en retrouve avec plaisir les protagonistes, dans cette suite qui peut être lue indépendamment, même si l’on en apprécie sans doute mieux les détails avec le premier tome en tête.

La narratrice est cette fois Esperanza Gorst. La jeune femme vient de se faire engager comme femme de chambre de la baronne Tansor, actuelle propriétaire du domaine d’Evenwood. Elle devient vite indispensable à son impérieuse maîtresse et prend bientôt une place grandissante au sein du manoir. Mais qui est-elle vraiment ? Au fur et à mesure de sa familiarisation avec les habitants d’Evenwood, au fil des informations que ses tuteurs lui adressent peu à peu maintenant qu’elle approche de sa majorité, elle découvre, en même temps que le lecteur, les secrets longtemps cachés qui lui permettront peut-être d’accomplir son destin, et, enfin, de réparer les torts subis par le narrateur de La nuit de l’infamie.

Ce second opus ne dépare pas le premier : on s’y délecte tout autant du style classique d’écriture rappelant les grands auteurs du dix-neuvième siècle, de la construction habile et tortueuse de l’histoire qui entretient le mystère tout au long de ces nouvelles six cents pages, de l’atmosphère victorienne admirablement restituée, et des personnages incarnés avec justesse et précision.

Michael Cox nous offre donc à nouveau un excellent moment de suspense érudit et de dépaysement historique, captivant jusqu’à la dernière ligne, et qui vous fera regretter d’en être déjà parvenu à son terme. Nouveau coup de coeur. (5/5)

 

 

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