mercredi 27 février 2019

[Diamant, Anita] The Last Days of Dogtown


 

 

Coup de coeur 💓

 

Auteur : Anita DIAMANT

Titre : The Last Days of Dogtown

Parution : 2005

Editeur : Scribner

Pas de traduction française

Pages : 320








Présentation de l'éditeur :  

“An excellent novel. A lovely and moving portrait of society’s outcasts…affirms the essential humanity of its poor and stubborn residents, for whom each day of survival is a victory” (The New York Times Book Review).
Set on the high ground at the heart of Cape Ann, the village of Dogtown is peopled by widows, orphans, spinsters, scoundrels, whores, free Africans, and “witches.” Among the inhabitants of this hamlet are Black Ruth, who dresses as a man and works as a stonemason; Mrs. Stanley, an imperious madam whose grandson, Sammy, comes of age in her brothel; Oliver Younger, who survives a miserable childhood at the hands of his aunt; and Cornelius Finson, a freed slave. At the center of it all is Judy Rhines, a fiercely independent soul, deeply lonely, who nonetheless builds a life for herself against all imaginable odds.
Rendered in stunning, haunting detail, with Anita Diamant’s keen ear for language and profound compassion for her characters, The Last Days of Dogtown is an extraordinary retelling of a long-forgotten chapter of early American life.
  

 

Avis :

Anita Diamant a imaginé la vie des habitants d'un lieu aujourd'hui disparu : Dogtown, à l'époque du récit village moribond que ses derniers habitants quittent un à un. 

On retrouve le cadre géographique qui tient tant à coeur à Anita Diamant et qui abritait déjà son précédent roman (Good Harbor) : Cape Ann, sur la côte du Massachusetts, au Nord-Est des Etats-Unis. Cette fois, nous sommes au milieu du XIXème siècle. 

Dogtown est un surnom, car n'y subsistent que quelques parias et laissés pour compte, que les quolibets ravalent au rang de chiens. Dans ce village misérable en train de tomber en ruines, la vie n'est plus en fait qu'une survie. 

On y suit le destin des habitants : veuves, orphelins, prostituées, esclaves affranchis, ivrognes, autant de malheureux, pauvres diables, chiens perdus sans collier, que la ville voisine considère comme le rebut de la société, mais qu'Anita Diamant nous dépeint avec tendresse, dans toute leur humanité, leur détresse et leur dignité. 

Après ma déception à la lecture de Good Harbor, j'ai retrouvé ici avec plaisir le souffle épique qui animait La tente rouge. Dans un cadre et une atmosphère palpables et réalistes, se succèdent une série de portraits tous vivants, crédibles et attachants, avec leur lot de mesquinerie, de violence et de cruauté, mais aussi d'entraide et d'amour. La tonalité générale du livre est mélancolique et suscite l'émotion. Coup de coeur. (5/5)


Du même auteur sur ce blog : 


Cliquez sur les titres pour accéder aux chroniques correspondantes.


 

  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire