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Titre : Tête de lune
Auteur : Gilbert BORDES
Parution : 2021 (Presses de la Cité)
Pages : 320
Présentation de l'éditeur :
C’est un jeune coeur tendre et incompris de onze
ans. On l’appelle Tête de lune parce qu’il a la tête toute ronde, un peu
d’embonpoint. Elevé dans une famille d’accueil, il souffre de manque
d’affection. Aussi Baptiste est-il touché par la solitude du vieux chien
Clam. Il décide de le ramener à son maître, marin aux mille vies, qui a
dû aller habiter dans une maison de retraite. En secret, résolu et
plein d’espoir, le garçon part avec l’animal sur le plateau de
Millevaches malgré les doutes, la peur.
Et bientôt avec l’espiègle Salomé qui va s’inviter dans sa folle odyssée pleine de rencontres et d’aventures…
Une fugue magique hors du temps, pour deux enfants en quête de reconnaissance. Et un beau chant d’espérance.
Et bientôt avec l’espiègle Salomé qui va s’inviter dans sa folle odyssée pleine de rencontres et d’aventures…
Une fugue magique hors du temps, pour deux enfants en quête de reconnaissance. Et un beau chant d’espérance.
Le mot de l'éditeur sur l'auteur :
Né en 1948, à Tulle, en Corrèze, Gilbert Bordes a été instituteur puis
journaliste. Aujourd’hui, il se consacre à ses deux passions : la
lutherie et l'écriture.
Membre de l'Ecole de Brive, il est l’auteur de plus d'une cinquantaine de romans régionaux et historiques. Il a obtenu le prix RTL Grand Public pour La Nuit des hulottes et le prix Maison de la Presse pour Le Porteur de destins. Grand amoureux de la nature, il a notamment publié La Garçonne et de Chante, rossignol aux Presses de la Cité.
Membre de l'Ecole de Brive, il est l’auteur de plus d'une cinquantaine de romans régionaux et historiques. Il a obtenu le prix RTL Grand Public pour La Nuit des hulottes et le prix Maison de la Presse pour Le Porteur de destins. Grand amoureux de la nature, il a notamment publié La Garçonne et de Chante, rossignol aux Presses de la Cité.
Retrouvez ici l'interview de Gilbert Bordes en Avril 2019.
Avis :
A onze ans, Baptiste vient d’être placé dans une nouvelle famille d’accueil. Raillé pour sa bouille et sa silhouette rondes qui lui ont valu le sobriquet de Tête de lune, l’enfant solitaire, en manque d’affection, s’est attaché au vieux chien Clam, que le départ soudain de son maître en maison de retraite condamne à être piqué. Décidé à réunir coûte coûte l’animal et le vieil homme, Baptiste entreprend avec Clam la traversée à pied du plateau de Millevaches. Sa fugue, ponctuée de bonnes et de mauvaises rencontres, lui réserve bien des aventures…
Gilbert Bordes a choisi une histoire pleine de tendresse pour nous emmener dans son univers de prédilection : l’enfance en terre de nature. Loin de la ville et de l’hyper-connectivité, l’écrivain nous propose une sorte de bain de jouvence, une plongée dans l’authenticité simple du contact avec la nature, tout ce qu’il a connu enfant et qu’il continue d’apprécier, sur les bords de Loire, ou, comme ici, en terre de Corrèze. Au travers de son personnage, c’est aussi l’écrivain qui rêve de fugue, loin de cette vie moderne qui s’est développée hors-sol, oubliant dans la virtualité les plaisirs les plus simples et les plus instinctifs, compliquant si bien le quotidien que plus personne ne saurait même survivre en milieu naturel, et, surtout, déshumanisant dramatiquement nos relations à autrui, en particulier en ce qui concerne les plus faibles et les personnes âgées.
Cette nostalgie profonde lui a ainsi dicté un conte comme hors du temps, une échappée pour quelques personnages meurtris et assoiffés d’humanité, enfin une histoire attachée à son rêve d’espérance. Entamée avec une tendresse touchante pour ses trois abandonnés, l’enfant, le vieillard et le chien, la narration nous emmène dans le périple aventureux de robinsons perdus sur le plateau désertifié de Millevaches, avant de nous jeter dans l’accélération des péripéties provoquées par quelques protagonistes toxiques. Le tout pourra paraître plutôt léger, peut-être un peu convenu et parfois même assez improbable, mais Tête de lune n’en constitue pas moins un joli récit, à la lecture fluide et agréable, dont les bons sentiments et le rythme soutenu ne manqueront pas de séduire, entre autres, les nostalgiques des histoires d’antan pour la jeunesse, comme par exemple Belle et Sébastien.
Gilbert Bordes a choisi une histoire pleine de tendresse pour nous emmener dans son univers de prédilection : l’enfance en terre de nature. Loin de la ville et de l’hyper-connectivité, l’écrivain nous propose une sorte de bain de jouvence, une plongée dans l’authenticité simple du contact avec la nature, tout ce qu’il a connu enfant et qu’il continue d’apprécier, sur les bords de Loire, ou, comme ici, en terre de Corrèze. Au travers de son personnage, c’est aussi l’écrivain qui rêve de fugue, loin de cette vie moderne qui s’est développée hors-sol, oubliant dans la virtualité les plaisirs les plus simples et les plus instinctifs, compliquant si bien le quotidien que plus personne ne saurait même survivre en milieu naturel, et, surtout, déshumanisant dramatiquement nos relations à autrui, en particulier en ce qui concerne les plus faibles et les personnes âgées.
Cette nostalgie profonde lui a ainsi dicté un conte comme hors du temps, une échappée pour quelques personnages meurtris et assoiffés d’humanité, enfin une histoire attachée à son rêve d’espérance. Entamée avec une tendresse touchante pour ses trois abandonnés, l’enfant, le vieillard et le chien, la narration nous emmène dans le périple aventureux de robinsons perdus sur le plateau désertifié de Millevaches, avant de nous jeter dans l’accélération des péripéties provoquées par quelques protagonistes toxiques. Le tout pourra paraître plutôt léger, peut-être un peu convenu et parfois même assez improbable, mais Tête de lune n’en constitue pas moins un joli récit, à la lecture fluide et agréable, dont les bons sentiments et le rythme soutenu ne manqueront pas de séduire, entre autres, les nostalgiques des histoires d’antan pour la jeunesse, comme par exemple Belle et Sébastien.
Ce dernier roman s’inscrit en droite ligne de ces gentilles et sympathiques histoires proches du terroir, de la nature et de l’enfance, auxquelles l’auteur nous a agréablement accoutumés. La tendresse qui l’imprègne et ses aventures sans violence en font une lecture pour tous les âges, à déguster comme un bon petit téléfilm familial. (3/5)
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