J'ai beaucoup aimé
Titre : Et toujours les Forêts
Auteur : Sandrine COLLETTE
Année de parution : 2020
Editeur : JC Lattès
Pages : 334
Présentation de l'éditeur :
Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères
dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de
s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance.
Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du
hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où
habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.
Le mot de l'éditeur sur l'auteur :
Abandonné par ses parents, le narrateur a été élevé par la vieille Augustine dans un hameau de la vallée des Forêts, avant de rejoindre Paris pour ses études. Lorsqu'il survit miraculeusement à la catastrophe qui détruit soudain quasiment tout ce qui vit à la surface de la terre, il n'a de cesse de parvenir à rejoindre ce qu'il reste des Forêts et, espère-t-il, Augustine. Que trouvera-t-il là-bas? Quelle vie pourra-t-il avoir, rare survivant dans un monde post-apocalyptique ?
Pas du tout adepte de la science-fiction et de la dystopie, je me suis plongée dans celle-ci avec l'enthousiasme suscité par mes précédentes lectures de romans de Sandrine Collette.
Malgré les improbables retrouvailles du narrateur aux Forêts, le récit se développe de manière plutôt crédible et a su balayer mes a priori légèrement réticents à ce genre d'histoire. J'ai certes ressenti une baisse de rythme en milieu de parcours, au cours du huis-clos qui s'installe aux Forêts, pour finalement me laisser à nouveau emporter avec plaisir par les derniers développements dont on se demande longtemps de quoi ils pourront bien être faits.
Si l'intrigue est bien pensée, le style, sans provoquer d'émerveillement particulier, se distingue par son efficacité : le rythme est insufflé par des phrases courtes, voire hachées. La perception de l'incertitude des personnages est renforcée par un questionnement récurrent, reflet des doutes et des peurs qui les traversent. Le ton est délibérément moderne, il restitue sans fard le langage quotidien et confère à l'ensemble vie et réalisme, vivacité et spontanéité.
Alternant grands tableaux épiques et scènes intimistes, l’inépuisable imagination de Sandrine Collette célèbre ici le miracle de la vie, petit îlot de chaleur et de couleur au sein d'une immensité noire et stérile, capable d'une extraordinaire résilience fut-ce au prix, pour certains, de l'impitoyable loi du plus fort. (4/5)
Pas du tout adepte de la science-fiction et de la dystopie, je me suis plongée dans celle-ci avec l'enthousiasme suscité par mes précédentes lectures de romans de Sandrine Collette.
Malgré les improbables retrouvailles du narrateur aux Forêts, le récit se développe de manière plutôt crédible et a su balayer mes a priori légèrement réticents à ce genre d'histoire. J'ai certes ressenti une baisse de rythme en milieu de parcours, au cours du huis-clos qui s'installe aux Forêts, pour finalement me laisser à nouveau emporter avec plaisir par les derniers développements dont on se demande longtemps de quoi ils pourront bien être faits.
Si l'intrigue est bien pensée, le style, sans provoquer d'émerveillement particulier, se distingue par son efficacité : le rythme est insufflé par des phrases courtes, voire hachées. La perception de l'incertitude des personnages est renforcée par un questionnement récurrent, reflet des doutes et des peurs qui les traversent. Le ton est délibérément moderne, il restitue sans fard le langage quotidien et confère à l'ensemble vie et réalisme, vivacité et spontanéité.
Alternant grands tableaux épiques et scènes intimistes, l’inépuisable imagination de Sandrine Collette célèbre ici le miracle de la vie, petit îlot de chaleur et de couleur au sein d'une immensité noire et stérile, capable d'une extraordinaire résilience fut-ce au prix, pour certains, de l'impitoyable loi du plus fort. (4/5)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire