J'ai aimé
Titre : Libres dans leur tête
Auteur : Stéphanie CASTILLO-SOLER
Parution : 2019
Editeur : Librinova
Pages : 120
Présentation de l'éditeur :
Romain arrive en prison. Les choses n’auraient jamais dû en arriver là,
mais une vieille femme est morte… et il doit payer. Il va partager sa
cellule avec Laurent, inculpé pour l’homicide d’un dealer. En même temps
qu’ils vont apprendre à se connaître, les deux garçons vont découvrir
ensemble les codes de l’univers carcéral. De façon surprenante, c’est
dans cet environnement hostile et fermé qu’ils vont aussi réussir à
nouer des liens d’amour et d’amitié. Réflexion sur la culpabilité, la
liberté, la solidarité et le sens de la vie, Libres dans leur tête est un émouvant huis-clos et un édifiant récit d’apprentissage.
Le mot de l'éditeur sur l'auteur :
Née le 7 août 1972 à Poissy, dans les Yvelines, Stéphanie Castillo-Soler
est mariée, heureuse maman de deux filles de 16 et 18 ans, avec qui
elle partage sa passion des mots, lecture et écriture. Elle accorde
beaucoup de valeur aux moments partagés en famille et entre amis. Elle
aime la peinture, le cinéma, et surtout marcher dans la nature en toutes
saisons. Enseignante, elle porte un regard personnalisé sur ses élèves,
s'efforçant de révéler le meilleur de chacun. Depuis peu et presque par
hasard, l'écriture lui ouvre les portes d'un nouvel univers. Inspiré
par le thème imposé par le concours Librinova, Libres dans leur tête est son premier roman.
Retrouvez mon interview de Stéphanie Castillo-Soler.
Retrouvez mon interview de Stéphanie Castillo-Soler.
Avis :
Deux jeunes majeurs se retrouvent emprisonnés dans la même cellule, où ils purgent chacun une peine de plusieurs années pour homicide. Alors qu'ils s'adaptent aux règles et au rythme de l'univers carcéral, à l'ennui, à la solitude et à la confrontation avec les autres détenus, les deux garçons se découvrent peu à peu des points communs. Une forte amitié va bientôt les lier, tandis que tous deux tentent de rester à flot, grâce à la lecture et à la peinture. Ce sont ces deux espaces de liberté, qui, avec le soutien de leurs proches et d'associations de bénévoles, vont leur permettre de se remettre sur les rails et d'aborder leur réinsertion avec davantage de confiance.
L'histoire est abordée de manière très positive : l'auteur a choisi de s'attacher à quelques personnages, en quelque sorte "égarés" par un dramatique et irréparable accident de parcours, mais pas "méchants" sur le fond, pour s'intéresser avant tout à ce qui peut leur éviter de basculer définitivement dans le gouffre qui les menace. La démonstration peut paraître un peu trop appuyée, l'accumulation de traits et d'évènements favorables semblant à plusieurs reprises trop belle pour demeurer totalement vraisemblable.
Malgré ce côté exagérément optimiste, perdure l'intérêt de la réflexion portée par cette histoire, véritable plaidoyer pour l'accompagnement des personnes incarcérées, afin de les empêcher d'être davantage aspirées vers le fond. Aussi un hommage aux anonymes et bénévoles qui s'investissent : familles d'accueil, correspondants anonymes, associations de soutien, Croix Rouge…, ce roman est une démonstration de l'importance, en prison, des supports de reconstruction, comme, en particulier, l’expression intellectuelle et artistique, outil et espace de liberté essentiels pour la préservation de l'individu et son cheminement vers la rédemption et la réinsertion.
A l'image de sa jolie couverture, ce roman est avant tout un message d'espoir et d'encouragement, tant à destination des personnes à qui il est arrivé de faillir aux yeux de la loi et de la société, qu'à celles qui oeuvrent, parfois de manière ingrate, à leur retour du bon côté des murs. Malgré ses petites imperfections, ce premier roman fluide et agréable mérite qu'on s'y attarde. (3/5)
Un grand merci à Stéphanie Castillo-Soler pour m’avoir fait découvrir son livre !
Interview de Stéphanie Castillo-Soler.
(Cannetille - 9 Décembre 2019)
L'histoire est abordée de manière très positive : l'auteur a choisi de s'attacher à quelques personnages, en quelque sorte "égarés" par un dramatique et irréparable accident de parcours, mais pas "méchants" sur le fond, pour s'intéresser avant tout à ce qui peut leur éviter de basculer définitivement dans le gouffre qui les menace. La démonstration peut paraître un peu trop appuyée, l'accumulation de traits et d'évènements favorables semblant à plusieurs reprises trop belle pour demeurer totalement vraisemblable.
Malgré ce côté exagérément optimiste, perdure l'intérêt de la réflexion portée par cette histoire, véritable plaidoyer pour l'accompagnement des personnes incarcérées, afin de les empêcher d'être davantage aspirées vers le fond. Aussi un hommage aux anonymes et bénévoles qui s'investissent : familles d'accueil, correspondants anonymes, associations de soutien, Croix Rouge…, ce roman est une démonstration de l'importance, en prison, des supports de reconstruction, comme, en particulier, l’expression intellectuelle et artistique, outil et espace de liberté essentiels pour la préservation de l'individu et son cheminement vers la rédemption et la réinsertion.
A l'image de sa jolie couverture, ce roman est avant tout un message d'espoir et d'encouragement, tant à destination des personnes à qui il est arrivé de faillir aux yeux de la loi et de la société, qu'à celles qui oeuvrent, parfois de manière ingrate, à leur retour du bon côté des murs. Malgré ses petites imperfections, ce premier roman fluide et agréable mérite qu'on s'y attarde. (3/5)
Un grand merci à Stéphanie Castillo-Soler pour m’avoir fait découvrir son livre !
Interview de Stéphanie Castillo-Soler.
(Cannetille - 9 Décembre 2019)
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