Coup de coeur 💓
Titre : Conter la peinture
Auteur : Alain YVARS
Année de parution : 2020
Editeur : Independently published
Pages : 110
Présentation de l'éditeur :
Les ombres des grands peintres disparus… Pourquoi la vision de leurs Å“uvres alimente-t-elle ainsi mon imagination ?
Marcel Proust dans son roman « À la recherche temps perdu » met en lumière la troublante relation qui existe entre la peinture et l’écriture, deux arts s’influençant mutuellement. Ainsi, il fait mourir Bergotte devant le tableau de Vermeer la « Vue de Delft » : « Il attachait son regard, comme un enfant à un papillon jaune qu'il veut saisir, au précieux petit pan de mur. « C'est ainsi que j'aurais dû écrire, disait-il. Mes derniers livres sont trop secs, il aurait fallu passer plusieurs couches de couleur, rendre ma phrase en elle-même précieuse, comme ce petit pan de mur jaune ».
Tout au long des douze nouvelles de ce recueil, j’ai souhaité faire connaissance avec ces hommes et femmes qui ont fait l’histoire de l’art, les regarder peindre et vivre. Subtilement, de la même façon que Bergotte devant « le petit pan de mur jaune », un jeu de miroir a fini par s’établir entre les Å“uvres et mes mots, créant parfois un dialogue imaginaire avec les artistes.
Marcel Proust dans son roman « À la recherche temps perdu » met en lumière la troublante relation qui existe entre la peinture et l’écriture, deux arts s’influençant mutuellement. Ainsi, il fait mourir Bergotte devant le tableau de Vermeer la « Vue de Delft » : « Il attachait son regard, comme un enfant à un papillon jaune qu'il veut saisir, au précieux petit pan de mur. « C'est ainsi que j'aurais dû écrire, disait-il. Mes derniers livres sont trop secs, il aurait fallu passer plusieurs couches de couleur, rendre ma phrase en elle-même précieuse, comme ce petit pan de mur jaune ».
Tout au long des douze nouvelles de ce recueil, j’ai souhaité faire connaissance avec ces hommes et femmes qui ont fait l’histoire de l’art, les regarder peindre et vivre. Subtilement, de la même façon que Bergotte devant « le petit pan de mur jaune », un jeu de miroir a fini par s’établir entre les Å“uvres et mes mots, créant parfois un dialogue imaginaire avec les artistes.
Un mot sur l'auteur :
Lui-même peintre et passionné d'art, Alain Yvars a choisi quelques œuvres picturales célèbres pour, le temps de courtes nouvelles, redonner vie à chacun de leurs auteurs et de leurs époques : un peu comme si, en observant chaque tableau, un écho de leur contexte et des personnes qui les ont vus naître vous parvenait au travers des siècles. Soudain, l'atelier, le modèle, la société d'alors resurgissent à vos oreilles, comme un fond sonore accompagnant votre contemplation.
Je me suis plu à imaginer un musée capable de vous faire vivre les oeuvres de la même façon : devant chaque tableau, un casque sur les oreilles, j'entendais l'évocation sonore reconstituée à partir du texte d'Alain Yvars, ou bien, à l'instar de l'expérience immersive proposée sur les peintres impressionnistes au Château d'Auvers-sur-Oise, j'assistais à un bref son et lumière, au moyen de quelques images projetées sur les murs et toujours d'une bande-son restituant l'atmosphère et les voix.
Il a fallu à l'auteur toute l'imprégnation acquise au cours de décennies de passion, pour ressusciter avec autant de naturel et de crédibilité ces petits morceaux de vie, pour réussir ces brèves plongées dans l'intimité des peintres et de leur entourage. Tous ces textes accompagnés d'illustrations réussissent à faire vivre les oeuvres qu'ils évoquent : en lisant Alain Yvars, les tableaux cessent d'être de beaux objets inertes que l'on vient contempler, ils s'animent et parlent, ils vous projettent directement dans l'existence des hommes et des femmes peintres.
Chacune de ces petites nouvelles est différente, toutes sont agréables à lire et, sans aucun doute, elles ont de quoi intéresser autant les passionnés d'art que les néophytes. Coup de coeur (5/5).
Je remercie Alain Yvars pour son service presse et salue son soutien à l'association Rêves pour enfants malades, à qui il reverse les bénéfices de ses publications.
Je me suis plu à imaginer un musée capable de vous faire vivre les oeuvres de la même façon : devant chaque tableau, un casque sur les oreilles, j'entendais l'évocation sonore reconstituée à partir du texte d'Alain Yvars, ou bien, à l'instar de l'expérience immersive proposée sur les peintres impressionnistes au Château d'Auvers-sur-Oise, j'assistais à un bref son et lumière, au moyen de quelques images projetées sur les murs et toujours d'une bande-son restituant l'atmosphère et les voix.
Il a fallu à l'auteur toute l'imprégnation acquise au cours de décennies de passion, pour ressusciter avec autant de naturel et de crédibilité ces petits morceaux de vie, pour réussir ces brèves plongées dans l'intimité des peintres et de leur entourage. Tous ces textes accompagnés d'illustrations réussissent à faire vivre les oeuvres qu'ils évoquent : en lisant Alain Yvars, les tableaux cessent d'être de beaux objets inertes que l'on vient contempler, ils s'animent et parlent, ils vous projettent directement dans l'existence des hommes et des femmes peintres.
Chacune de ces petites nouvelles est différente, toutes sont agréables à lire et, sans aucun doute, elles ont de quoi intéresser autant les passionnés d'art que les néophytes. Coup de coeur (5/5).
Je remercie Alain Yvars pour son service presse et salue son soutien à l'association Rêves pour enfants malades, à qui il reverse les bénéfices de ses publications.
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